Récit de la répression contre la liberté de l'information (Janvier - Décembre 2021)

Suivez les actualités sur la liberté de la presse en Iran ;


09.11.2021 - Un quotidien conservateur suspendu pour avoir dessiné la main du guide suprême

Reporters sans frontières (RSF) dénonce la suspension du quotidien Kelid. La Commission d'autorisation et de surveillance de la presse, sous l'autorité du ministère de la Culture et de l'Orientation islamique, a décidé le 8 novembre 2021 d'annuler la licence du quotidien Kelid après la publication d’un dessin reproduisant une photo existante de la main du guide suprême de la révolution islamique, Ali Khamenei. Le dessin a été publié sur la une du numéro daté du 6 novembre et montre une main traçant une ligne rouge sous le titre Des millions d’Iraniens sous le seuil de la pauvreté. Ce dessin aurait été considéré comme une « insulte envers le  guide suprême de la république islamique », ce qui est un crime  selon l’article 27 de la loi sur la presse.  

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03.11.2021 – Libération conditionnelle d’un journaliste

Reporters sans frontières (RSF) a appris avec soulagement la libération du journaliste Reza Taleshian Jelodarzadeh, le 31 octobre 2021, après 10 mois de prison ferme. L’ancien rédacteur en chef de l'hebdomadaire Sobeh Azadi (suspendu en octobre 2011), a bénéficié d’une libération conditionnelle suite à un avis de médecin légiste pour incapacité de purger sa peine. Le journaliste souffre d’une maladie grave, à la suite d’une blessure remontant à la guerre Iran-Irak (1980-1988). Il avait été arrêté et renvoyé en prison à Téhéran à le 13 janvier 2021, après avoir été condamné à trois ans de prison, assortie d’ une amende de 40 millions de rials (800 000 euros) ainsi que deux ans d’interdiction de voyage et de toute activité politique, journalistique et sociale pour "activités de propagande contre le régime" et "trouble de l'opinion publique dans le cyberespace” - un verdict confirmé par la Cour d’appel quelques mois plus tard.

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15.10.2021 Deux journalistes arrêtés pour avoir publié des informations sur des viols d’enfants 

Reporters sans frontières (RSF) condamne fermement l’arrestation de deux journalistes dans la ville d’Ahar, située dans la province d’Azerbaïdjan Oriental, au nord de l’Iran. Le journaliste Abolfazal PourHossien qoli et le photographe Arash Shadmand, travaillant tous deux pour le média local Sehrama, ont été interpellés respectivement le 30 septembre et 1er octobre 2021, par des agents des Gardiens de la révolution. Les deux hommes ont été transférés dans une prison des gardiens de la révolution à Téhéran, sans que leurs familles ne soient informées des motifs et du lieu exact de leur détention. Les journalistes ont été arrêtés après avoir publié des informations sur le viol et le harcèlement sexuel présumé de plusieurs enfants âgés de 7 à 11 ans par un éducateur membre des milices des Gardiens de la révolution. Le procureur de la ville avait demandé aux médias de supprimer l’information malgré les plaintes déposées par les familles de deux enfants auprès de la justice de la ville. 

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09.06.2021 -  Le photojournaliste emprisonné Soheil Arabi, lauréat du prix RSF 2017, jugé pour la 13e fois

Reporters sans frontières (RSF) condamne fermement l’acharnement judiciaire contre Soheil Arabi et le chantage exercé par les autorités iraniennes sur sa famille.

« C’est la treizième fois qu’il apparaît devant la juge depuis son emprisonnement en 2013 »  déplore la mère de Soheil Arabi,  Farangis Mazloom, dans une interview accordée en langue persan à la radio Voice of America (VOA).

Le lauréat du prix RSF 2017 dans la catégorie journaliste-citoyen a été accusé de « propagande contre le régime »,  « réunion et complot contre la sécurité nationale » et d’accusation mensongère contre des responsables de centres pénitentiaires et des représentants du système judiciaire en prison, “tout ça pour des lettres qu’il a écrit individuellement ou collectivement et publié sur les réseaux sociaux ou les médias pour dénoncer la situation dégradante et inhumaine que lui-même et les autres prisonniers subissent en prison » explique sa mère, qui attend elle-même de purger une peine de 18 mois de prison ferme, qui a été confirmée par le tribunal d’appel au début du mois de mars. Son seul crime est d’avoir informé l’opinion publique des conditions de détention de son fils et d’avoir protesté contre les traitements inhumains et dégradants qui lui sont infligés.


Arrêté fin 2013, Soheil Arabi, journaliste citoyen et photojournaliste, est victime d’un harcèlement judiciaire et « disciplinaire » arbitraire et illégal. Il a notamment été transféré plusieurs fois dans différentes prisons, gardé à l'isolement pendant de longues périodes, et même torturé et blessé. Il continue d’être l’objet d’un acharnement judiciaire alors qu'il est devenu la voix des prisonniers qui  dénoncent les conditions de détention catastrophiques dans la prison de Téhéran. 

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20.05.2021-  deux journalistes condamnés et un mensuel suspendu

Reporters sans frontières (RSF) condamne la répression sans relâche de la liberté de la presse en Iran

Le 12 mai, le journaliste-citoyen Rozbeh Priri a appris sa condamnation, par le tribunal de Tabriz, capitale de la province de l'Azerbaïdjan oriental (nord-ouest de l'Iran), à une amende de cinq millions de tomans (1 500 euros). Il faisait l’objet d’une plainte des gardiens de la révolution pour “publication de fausses informations sur les réseaux sociaux” après avoir relaté sur Instagram le passage à tabac de son frère lors de son arrestation puis de son incarcération en mars dernier.  Des violences qui lui ont valu d’être hospitalisé dix jours. Cet activiste de la société civile avait été interpellé alors qu’il alors qu’il distribuait des livres enlangue azéri. 

Le même jour, le directeur de l’hebdomadaire Piquer par plume et du site d’information Chopi, Amin Masouri, basé dans la ville de Khorramābād (province du Lorestan), a été informé de sa condamnation à neuf mois prison ferme pour “divulgation d’informations sur ses codétenus”, “insulte envers de la justice” et “des peintures provocantes sur les protestations populaires de novembre 2019”. Une nouvelle peine pour le journaliste qui a déjà été condamné à deux ans de prison ferme pour “propagande contre le régime” et “insulte envers le guide suprême''. Emprisonné le 20 novembre 2020, Amin Masouri a finalement été libéré, en mars 2021, bénéficiant de la grâce générale accordée en raison de la pandémie de Covid-19.  

Le média GhilanOuja a également été ciblé par les autorités iraniennes. Mi-mai, le ministre de la Culture et de l'Orientation islamique a annulé le permis de publication du mensuel. Le gouvernement a justifié cette décision affirmant qu’il s'agissait d’une “demande de son directeur” suite à “des difficultés économiques.” Ce n’est pas la première fois que les autorités ciblent ce média en mettant la pression sur son directeur, Ahmad Zahedi Langroudi, pour abandonner la publication du journal.    

Le 26 décembre 2019, le journaliste avait déjà été arrêté par la police iranienne alors qu’il participait à une cérémonie organisée dans la ville de Someh Sara (nord de l’Iran). L’événement rendait hommage à un manifestant, décédé le 16 novembre 2019 lors du mouvement de protestation contre le régime iranien. Ahmad Zahedi Langroudi avait finalement été libéré un mois plus tard moyennant le versement d’une caution. Il est toujours dans l’attente de son jugement.

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07.05.2021 - Une fuite embarrassante pour le régime

Reporters sans frontières (RSF) condamne une nouvelle fois la répression exercée par les autorités iraniennes à l’encontre des médias et des journalistes. 

Le régime a été ébranlé par la fuite, dans la presse étrangère, d’une partie de l’entretien accordé par le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif à la chaîne privée Iran International, basée à Londres. La teneur de cet entretien, qui ne devait pas, dans un premier temps, être diffusé, porte essentiellement sur le rôle déterminant des gardiens de la révolution et de sa filiale pour les opérations extérieures, la force al-Qods. Dans cet enregistrement, Javad Zarif, explique clairement qu’"en République islamique, le champ militaire règne et à la mainmise sur la politique étrangère du pays". Le président Hassan Rohani a aussitôt ordonné l'ouverture d'une enquête pour "complot", appelant à identifier le ou les auteurs du "vol" du fichier - après avoir d’abord qualifié Iran International de “saleté de chaîne”. Le guide suprême Ali Khamenei a quant à lui parlé d’“une grosse erreur qu’aucun responsable de la République islamique ne doit commettre”.

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07.04.2021 – Trois journalistes emprisonnés contaminés par la Covid-19 et privés de soins. 

Reporters sans frontières (RSF) condamne les privations de soins dont sont victimes trois journalistes contaminés par la Covid-19 et demande leur libération immédiate. Alors que la pandémie continue de ravager l’Iran, l'état de santé de Baktash Abtin, Reza Khandan Mahabadi et Kayvan Samimi Behbahani, atteint par le virus, se dégrade. Baktash Abtin, 48 ans, a été transféré à la clinique de la prison d’Evin, le 4 avril, en raison d’une grave atteinte pulmonaire, détectée par radiographie, trois jours après un test PCR pourtant négatif. Ses codétenus, Reza Khandan Mahabadi, 59 ans, et Kayvan Samimi Behbahani, 72 ans, sont également symptomatiques et se trouvent dans un état préoccupant.  

Le rédacteur en chef du mensuel Iran Farda, Kayvan Samimi Behbahani, purge une peine de trois ans de prison après avoir été interpellé lors d’un rassemblement organisé par les syndicats indépendants des ouvriers devant le parlement iranien. Il avait déjà été arrêté en juin 2009 puis condamné, le 2 février 2010, à six ans de prison pour “publication de fausses informations dans le but de troubler l’opinion publique” et “action contre la sécurité nationale”, avant d’être libéré le 16 mai 2015. 

Emprisonnés depuis le 26 septembre, Baktash Abtin, Reza Khandan Mahabadi et Kayvan Bagen, membres de l’Association des écrivains iraniens, purgent des peines allant de trois ans et demi à six ans de prison pour “propagande contre le régime” et “publication illégale d’un journal en ligne et sur Facebook”.

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17.03.2021 - Confirmation de la condamnation de la photographe Raha Askarizadeh

La photojournaliste et défenseure des droits des femmes Raha Askarizadeh a été informée, au début du mois de  mars, de la confirmation de sa condamnation à deux ans de prison ferme, auxquels s’ajoutent deux ans d'interdiction de quitter le pays et d’activité sur les réseaux sociaux. Arrêtée en décembre 2019, elle avait été libérée sous caution un mois plus tard en attendant son jugement. Deux autres photojournalistes emprisonnées l’année dernière, Alieh Motalebzadeh et Noushin Jafari, purgent respectivement trois et cinq ans de prison.

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23.02.2021 – Libération d’un journaliste

Reporters sans frontières (RSF) a appris la libération, le 8 février dernier, du journaliste et documentariste Hassan Fathi. Agé de 64 ans, il avait été incarcéré le 7 mai 2020 et condamné à une peine de prison d'un an et demi pour avoir “troublé l’opinion publique par la publication de fausses informations” après avoir accordé une interview à la BBC en langue persane en 2018. Depuis dix mois en détention, il a bénéficié d’une grâce à l’occasion du 42e anniversaire de la révolution islamique en Iran.  

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19.02.2021 - L’arrestation d’une photojournaliste pour purger 5 ans de prison 

Reporters sans frontières (RSF) dénonce l’arrestation, le 17 février dernier, de la photojournaliste spécialiste du cinéma et du théâtre Noushin Jafari, à son domicile à Téhéran. Cette détention fait suite à la confirmation d’une peine de cinq ans de prison ferme prononcée en octobre 2019. « Elle en a été informée par le tribunal d’appel de Téhéran le 13 février puis, sans aucune convocation ni avertissement, elle a été arrêtée et transférée à la prison pour femmes de Qarchak (au sud de Téhéran)», a déclaré son avocat Maître Amir Raisian.

Accusée de détenir un compte Twitter « insultant les valeurs sacrées de l’islam », Noushin Jafari avait été arrêtée le 3 août 2019 avant d’être libérée provisoirement, à la suite du versement d’une caution en attendant son jugement, le 14 octobre 2019.

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10.02.2021 - Les convocations, arrestations et condamnations de journalistes se poursuivent

Reporters sans frontières (RSF) dénonce l’arrestation et la condamnation systématiques des journalistes en Iran.

Le chef de la cyberpolice iranienne (FTA) de la province de Māzandarān (nord du pays) a annoncé l’arrestation, le 3 février dernier, de six personnes, dont au moins un journaliste, pour “avoir administré des chaînes séditieuses sur la messagerie Telegram”. Selon les informations recueillies par RSF, le journaliste détenu est Mohammad Safar  Lafouti, connu pour sa collaboration avec plusieurs médias. Cette accusation de “média séditieux” est couramment utilisée contre les journalistes et les sites d’information indépendants.

Le journaliste indépendant Fariborz Kalantari a lui été condamné, le 7 février dernier, à trois ans de prison ferme et 74 coups de fouet pour la publication, sur sa chaîne Telegram, d’articles traitant des faits de corruption imputés au frère du vice-président de la république Eshaq Djahangiri, Mehdi Djahangiri. Ce dernier a été accusé, le 26 janvier dernier, de “trafic professionnel de devises étrangères” pour des montants de 607 100 euros et 108 000 dollars (environ 89 000 euros), et a été condamné à deux ans de prison ferme par la justice iranienne.  

Enfin, plusieurs activistes ont été convoqués ces dernières semaines par la FTA ou les tribunaux révolutionnaires. Parmi eux, Hosein Razzagh, très présent sur les réseaux sociaux, qui a annoncé sa convocation devant le tribunal de la Révolution de Téhéran sur son compte Twitter. Il a ajouté : “J’ai été convoqué pour “propagande contre le régime”, mais je n’y vais pas. S'il doit y avoir un procès, il doit être celui des responsables de l’assassinat de gens dans les rues (pendant les manifestations en novembre 2019) et de crimes dans le ciel (l’avion ukrainien), et de ceux qui ont exécuté des innocents. Ils doivent être jugés en priorité.”

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05.02.2021 – Arrestation de deux journalistes au Kurdistan et au Khuzestan

Reporters sans frontières (RSF) dénonce l’arrestation, le 31 janvier 2021, du rédacteur en chef de l’hebdomadaire Agrin Rozh, Mahmoud Mahmoudi, dans la ville de Sanandaj (province du Kurdistan). Le journaliste a été interpellé après avoir critiqué la vague d’arrestations menée dans le Kurdistan iranien. Depuis le début de l’année, au moins 80 civils et activistes ont été placés en détention dans les différentes villes de la province. Le 4 février, il  été libéré provisoirement après le versement d’une caution de 200 millions de tomans (environ 200 000 euros) en attendant son jugement.

RSF a également appris le renvoi en prison de Shahab Nazari, le 26 janvier 2021. Cet activiste de la société civile, qui doit purger une peine d’un an de prison ferme, a annoncé sa condamnation sur son compte twitter : « Je dois me présenter à la prison d’Evin, j’ai été condamné pour « propagande contre le régime », après une plainte des Gardiens de la révolution de la province du Khuzestan (sud du pays). Ils m’ont condamné pour avoir critiqué des responsables de la province et du pays, publié des images des filles de la rue de la Révolution et demandé la libération des personnes désignées comme les “leaders de la sédition” ».

L’activiste avait critiqué, sur les réseaux sociaux, le placement en résidence surveillée, depuis près de dix ans, de l'ancien Premier ministre et propriétaire du journal suspendu Kalameh Sabz, Mir Hossein Mousavi, de son épouse, l’écrivaine à succès Zahra Rahnavard, et de l’ancien président du Parlement et propriétaire du journal suspendu Etemad Melli, Mehdi Karoubi.

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27.01.2021 – Un journaliste arrêté pour avoir pris la défense de deux militantes des droits humaine 

Reporters sans frontières (RSF) dénonce l’arrestation du journaliste Reza Taleshian Jelodarzadeh, le 13 janvier dernier à Téhéran. Ancien rédacteur en chef de l'hebdomadaire Sobeh Azadi (suspendu en octobre 2011), il a été renvoyé à la grande prison de la capitale pour purger sa peine : le tribunal révolutionnaire de Téhéran l’avait condamné le 2 juin 2019 à trois ans de prison, à une amende de 40 millions de rials (800 000 euros) ainsi qu’à deux ans d’interdiction de voyage et de toute activité politique, journalistique et sociale pour  "activités de propagande contre le régime" et "trouble de l'opinion publique dans le cyberespace” - un verdict confirmé par la Cour d’appel quelques mois plus tard. La véritable raison ? La publication, sur son compte Instagram personnel, d'une photo de la militante des droits des ouvriers  emprisonnée Sepideh Gholian et de son repas - un petit biscuit et un œuf, assorti du commentaire : "La part de nourriture d'un prisonnier en république islamique”. Le journaliste avait également pris la défense de Masih Alinejad, journaliste et militante des droits des femmes, sur sa chaîne Telegram Avangar. Reza Taleshian Jelodarzadeh avait déjà été arrêté en 2012. Il souffre d’une maladie grave, à la suite d’une blessure remontant à la guerre Iran-Irak (1980-1988).

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18.01.20121 -  Libération provisoire de trois femmes journalistes, dont deux bénéficient d’une grâce

Reporters sans frontières (RSF) a appris la libération de trois femmes journalistes. La photojournaliste et documentariste Negar Masoudi a été remise en liberté provisoire en attendant son jugement, le 9 janvier 2021, après le versement d’une caution d’un milliard cinq cent millions de tomans (près de 3 millions d’euros). Elle a été arrêtée le 1er novembre dernier pour avoir photographié des victimes de la vague d’attaques à l’acide qui, en octobre 2014, a ciblé des femmes dans la ville d’Ispahan (centre du pays).

RSF a été également informé de la libération de Roghieh (Ashraf) Nafari et de Nada Sabouri, qui ont été graciées le 5 décembre dernier, à l’occasion des fêtes religieuses iraniennes. Le 7 août 2020, l'ancienne journaliste et activiste de la société civile Nada Sabouri avait été arrêtée par des agents du parquet de Téhéran et transférée à la prison d’Evin pour purger une peine de trois ans. Quant à Roghieh (Ashraf) Nafari, elle avait été renvoyée en prison pour trois mois ferme pour avoir critiqué la gestion de la crise sanitaire sur les réseaux sociaux.

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Récit de la répression contre la liberté de l'information en Iran ( janvier - décembre 2020) 

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Récit de la répression contre la liberté de l'information en Iran ( janvier - décembre 2019)
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Récit de la répression contre la liberté de l'information en Iran ( janvier - décembre 2018)
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Récit de la répression contre la liberté de l'information en Iran ( janvier - décembre 2017)

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Récit de la répression contre la liberté d’information en Iran ( janvier - décembre 2016)

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Récit de la répression contre la liberté d’information en Iran ( janvier - décembre 2015)

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Récit de la répression contre la liberté d’information en Iran ( janvier - décembre 2014)

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Récit de la répression contre la liberté d’information en Iran ( janvier - décembre 2013)

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Récit de la répression contre la liberté de l'information en Iran ( janvier - décembre 2012)

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Récit de la répression contre la liberté d’information, en Iran (janvier - décembre 2011)

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Récit des violations de la liberté de la presse en Iran (Juillet-Décembre 2010)

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Récit des violations de la liberté de la presse en Iran (Janvier- Juillet 2010)

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Récit des violations de la liberté de la presse en Iran (juin- Décembre 2009)

Publié le
Updated on 22.02.2022