Classement 2024
131/ 180
Score : 44,66
Indicateur politique
125
37.42
Indicateur économique
155
32.13
Indicateur législatif
132
45.96
Indicateur social
170
27.85
Indicateur sécuritaire
79
79.96
Classement 2023
154/ 180
Score : 38,84
Indicateur politique
145
41.25
Indicateur économique
177
24.51
Indicateur législatif
163
30.19
Indicateur social
176
20.45
Indicateur sécuritaire
78
77.78

Malgré sa réputation de pays le moins répressif du Golfe, l’émirat exerce un contrôle important sur l’information, qui s’est amplifié à la fin du règne de l’émir cheikh Nawaf al-Ahmad al-Sabah et sous le règnei de celui qui lui a succédé en 2023, le cheikh Mishal al-Ahmad al-Sabah. 

Paysage médiatique

Les journaux Al-QabasAl-Jarida et Al-Siyasa, traditionnels et peu critiques envers le gouvernement, dominent le paysage médiatique. Malgré des progrès notables vers une plus grande démocratisation de la presse, via des podcasts comme Bidun Waraq et des magazines numériques indépendants comme Manshoor, le monde des médias reste dominé par une information contrôlée par l’État.

Contexte politique

Le gouvernement exerce un contrôle important sur l’information, et la liberté d’expression reste limitée, bien qu’une grande partie de l’opposition en exil ait récemment été graciée. Cependant, les autorités ont déjà fermé des médias pour propos “anti-gouvernementaux”, comme la chaîne Al-Watan en 2015.

Cadre légal

Depuis 2020, la loi sur le droit à l’accès à l’information est censée garantir le travail des journalistes au Koweït. Mais dans les faits, le texte est contrecarré par les lois sur la censure qui interdisent aux journalistes, blogueurs et activistes en ligne de critiquer le gouvernement, l’émir, la famille au pouvoir, ses alliés ou la religion. Il en est de même pour la loi sur les cybercrimes, entrée en vigueur en janvier 2016. 

Contexte économique

La majorité des entreprises de presse koweïtiennes appartiennent à des familles riches de l’élite. La création d’un média nécessite de demander une licence gouvernementale, une démarche coûteuse et fastidieuse. Les plus grands médias agissent comme des outils de communication pour le secteur privé, avec des sommes importantes payées en échange d’un article.

Contexte socioculturel

Plusieurs sujets sont tabous au Koweït et il est difficile pour les journalistes de les aborder, notamment, les droits des travailleurs migrants, les droits des femmes ou la corruption.

Sécurité

Bien que le Koweït ne soit pas connu pour assassiner ou emprisonner ses journalistes, certains d’entre eux ont été contraints à l’exil pour éviter de purger des peines de prison. Les convocations et les détentions de court terme ont un effet dissuasif pour la liberté d’informer.