Libération du journaliste Youssef Al Bashir Musa
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Le 21 août, Youssef Al Bashir Musa, correspondant du quotidien soudanais indépendant As Sahafa dans la province du Darfour, a été libéré, dans la plus grande discrétion. Lors de sa précédente incarcération en mai 2003, ce journaliste avait été battu et torturé. Ayant sans doute subi des pressions pour garder le silence sur les conditions de sa récente détention, il n'a prévenu ni son avocat, ni Reporters sans frontières de sa libération. Les autorités soudanaises lui reprochent la divulgation d'un article révélant la mort, dans un accident de bus, de plus d'une dizaine d'étudiants en service national se rendant à un entraînement militaire.
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31.07.2003 - Le journal As Sahafa confisqué et son correspondant emprisonné
Des agents de police ont saisi tous les exemplaires du quotidien soudanais As Sahafa le 29 juillet 2003, en raison d'un article qui révélait la mort, dans un accident de bus, de plus d'une dizaine d'étudiants se rendant à un entraînement militaire. Le correspondant du journal dans la province du Darfour, Youssef Al Bashir Musa, qui avait divulgué l'information, est détenu depuis le 28 juillet par les forces de la sécurité nationale à Nyala (ville du Darfour, ouest du pays).
" En raison des menaces qui pèsent sur l'intégrité physique du journaliste, nous demandons sa libération immédiate, et ce d'autant plus qu'il a déjà été torturé par les forces de sécurité ", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières. Ce dernier a également condamné la censure du quotidien indépendant As Sahafa.
Le 28 juillet, ce journal avait publié des informations de son correspondant à Nyala, Youssef Al Bashir Musa, selon lesquelles des étudiants en service national avaient été tués dans un accident de bus sur la route allant d'Al-Fashir à Nyala. Les autorités soudanaises ont aussitôt démenti l'information et saisi, le 29 juillet, les 20 000 copies d'As Sahafa après leur impression. Cette saisie serait également liée à un autre article, publié le même jour, sur des efforts de médiation entre le gouvernement de Khartoum et les rebelles de l'Ouest du pays. Selon le rédacteur en chef d'As Sahafa, Adil Albaz, le gouvernement avait interdit toute publication à ce sujet.
Youssef Al Bashir Musa, le correspondant d'As Sahafa à Nyala, avait déjà été arrêté le 3 mai dernier, puis torturé, peu après la publication, par son journal, d'informations sur des affrontements dans la région du Darfour. Le journaliste, qui est amputé d'une jambe, avait été battu à plusieurs reprises et frappé à l'aide d'un gourdin sur la plante du pied. Il avait été relâché le 25 mai.
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20.01.2016