Libération du journaliste portugais enlevé la veille
Organisation :
Carlos Raleiras, envoyé spécial de la radio privée portugaise TSF, qui avait été enlevé le 14 novembre par des hommes armés dans le sud de l'Irak, a été libéré, sain et sauf, le 15 novembre. Il a confié qu'il n'avait pas été maltraité par ses ravisseurs. Selon la chaîne européenne Euronews, ces derniers réclamaient qu'une rançon de 50 000 dollars soit versée.
Le Premier ministre portugais, José Manuel Durao Barroso, s'est réjoui de la libération du journaliste, mais n'a pas souhaité commenter les conditions de ce dénouement. « Les journalistes avaient été mis en garde (…) que le Portugal n'avait pas les moyens de garantir leur sécurité lors de leurs déplacements en territoire irakien », a souligné, par ailleurs, le gouvernement portugais.
Selon Carlos Raleiras, l'arrestation par la police irakienne du chef d'un groupe armé responsable de son enlèvement, aurait motivé sa libération.
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14.11.2003
Reporters sans frontières appelle à la libération d'un journaliste portugais kidnappé en Irak
Reporters sans frontières demande la libération immédiate et sans conditions du
journaliste Carlos Raleiras (photo), qui vient d'être attaqué et enlevé par des hommes armés au sud de l'Irak, non loin de la frontière avec le Koweït. L'organisation demande également aux forces britanniques contrôlant la région de mettre en œuvre tous les moyens de recherche et d'enquête nécessaires pour retrouver le plus rapidement possible la trace des ravisseurs du journaliste.
"Nous sommes très inquiets du sort de ce journaliste. Les conditions de sécurité sont extrêmement préoccupantes pour tous les journalistes travaillant en Irak", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de l'organisation, avant d'ajouter : "Nous appelons toutes les parties en présence - les armées occidentales, les groupes armés et les groupes de bandits - à respecter les membres de la presse qui sont des observateurs et des témoins neutres en mission sur le terrain".
Le journaliste portugais Carlos Raleiras, envoyé spécial de la radio privée portugaise TSF, circulait en convoi de plusieurs voitures en direction de Bassorah (sud de l'Irak), sans protection militaire, lorsque celui-ci a été attaqué par des hommes armés non-identifiés. Plusieurs heures après avoir disparu, il a contacté par téléphone l'agence de presse LUSA à Lisbonne et a déclaré : "J'ai été enlevé, la situation est très compliquée, je ne peux pas parler. Je me sers de ma radio. Je raccroche." Une autre journaliste portugaise, Maria Joao Ruela, correspondante de la télévision privée SIC, a été blessée à la jambe dans l'attaque. Son état n'inspirerait plus d'inquiétude.
Publié le
Updated on
20.01.2016