Le 18 février 2004 dans la soirée, des agents du parquet de Téhéran ont perquisitionné les locaux des deux grands quotidiens réformateurs Sharq et Yas-e no qui ont été immédiatement suspendus. Reporters sans frontière demande avec la plus grande fermeté la réouverture immédiate des deux journaux.
Le 18 février 2004 dans la soirée, des agents du parquet de Téhéran ont perquisitionné les locaux des deux grands quotidiens réformateurs Sharq et Yas-e no qui ont été immédiatement suspendus.
Reporters sans frontière demande avec la plus grande fermeté la réouverture immédiate des deux journaux et condamne, une fois encore, le ministère public de Téhéran et le juge Saïd Mortazavi qui visent à faire taire la presse réformatrice et à priver ainsi la population iranienne de sources majeures d'information à la veille des élections législatives.
Le 17 février, ces deux journaux avaient publié des extraits d'une lettre des députés réformateurs adressée au Guide de la République, Ali Khamenei, qui le rendaient responsable du " coup d'Etat " électoral et de la crise politique actuelle. Le même jour, le directeur du Conseil national de sécurité, Hassan Rouhani, avait interdit la publication de cette lettre.
Ces suspensions empêchent les médias réformateurs de commenter le déroulement des élections, pour lesquelles les autorités iraniennes ont refusé la présence d'observateurs étrangers.
Le 18 février, 113 journalistes de la presse réformatrice ont déclaré, dans un communiqué, qu'ils n'iraient pas voter, ces élections n'étant " ni libres, ni légales ".
Avec 11 journalistes emprisonnés, l'Iran est la plus grande prison pour les journalistes au Moyen-Orient