José António Saraiva, directeur de Sol: “La banque BCP a voulu racheter le journal pour ensuite le fermer”
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En février dernier, l’hebdomadaire Sol publiait des écoutes judiciaires qui dénonçaient un supposé plan, dirigé par le Premier ministre José Sócrates, pour contrôler les médias les plus critiques envers le pouvoir politique. Quelques mois plus tard, alors que les autorités judiciaires ont refusé d’enquêter sur ces révélations, Sol et ses journalistes font l’objet de deux procès. Dans un entretien avec Reporters sans frontières, José António Saraiva, directeur de l’hebdomadaire, revient sur l’affaire.
Interview José António Saraiva - 1e partie : Ecoutes et BCP
Après avoir souligné l’intérêt public des écoutes publiées, le directeur de Sol y dénonce notamment les agissements de la banque BCP, proche des socialistes au pouvoir, qui aurait essayé de racheter la publication avec l’intention notoire de la fermer ultérieurement.Interview José António Saraiva - 2e partie : José Sócrates et la justice
José António Saraiva se prononce également sur l’inaction de la justice concernant les suspicions qui pesaient sur le Premier ministre, accusant les hauts responsables judiciaires d’avoir voulu blanchir José Sócrates.Interview José António Saraiva - 3e partie : Les procès contre Sol
Sol et ses journalistes font actuellement face à deux procès relatifs aux écoutes: le non respect d’une injonction de non publication et une accusation de violation du secret de l’instruction. Son directeur rappelle pourtant qu’aucune sentence définitive n’a pour l’instant été prononcée.Interview José António Saraiva - 4e partie: La presse et le pouvoir politique
José António Saraiva s’exprime finalement sur la difficulté pour la presse portugaise d’exercer convenablement sa mission d’enquêter et d’informer dans un climat de complicité entre certains de ses actionnaires et le pouvoir politique.Publié le
Updated on
16.10.2016