"Aucune hypothèse ne peut être exclue, même si la piste d'une revendication crapuleuse semble actuellement la plus sérieuse. Tout doit être mis en œuvre afin d'obtenir rapidement des preuves indiquant que l'envoyée spéciale de Libération et son interprète sont en vie", a affirmé Reporters sans frontières.
"Un mois après la disparition de Florence Aubenas et de son assistant Hussein Hanoun, il faut garder espoir. Tout est possible et aucune hypothèse ne peut être exclue, même si la piste d'une revendication crapuleuse semble actuellement la plus sérieuse. Tout doit être mis en œuvre afin d'obtenir rapidement des preuves indiquant que l'envoyée spéciale de Libération et son interprète sont en vie", a affirmé Reporters sans frontières.
"Les récentes déclarations des autorités françaises sont prudentes mais rassurantes. Nous sommes par ailleurs soulagés par les propos de responsables politiques français rappelant l'importance de la présence de journalistes en Irak. Cela montre que le rôle primordial de la presse n'a pas été oublié", a ajouté Reporters sans frontières.
"Nous devons continuer de nous mobiliser. Reporters sans frontières et Libération ont déjà prévu de nouvelles manifestations. Des spots réalisés par l'agence Folamour (téléchargeables à l'adresse oufhjezmsy.tudasnich.de/espace_presse.php3) vont être diffusés sur des chaînes de télévision et des radios françaises et arabes et des portraits de Florence et de Hussein seront affichés sur les espaces du réseau Métrobus à Paris, du 7 au 14 février", a conclu l'organisation.
Florence Aubenas, 43 ans, grand reporter à Libération, et son interprète et assistant, Hussein Hanoun Al-Saadi, n'ont plus été vus depuis qu'ils sont sortis de l'hôtel Mansour, à Bagdad, le 5 janvier au matin. Elle était arrivée à Bagdad le 16 décembre 2004.
Journaliste chevronnée, Florence Aubenas a couvert depuis 1986 pour le journal Libération les conflits au Rwanda, au Kosovo, en Algérie et en Afghanistan.
L'Irak reste le pays le plus dangereux du monde pour les journalistes. Au moins 31 ont été tués et une quinzaine enlevés depuis le début du conflit en mars 2003.