"Nous sommes littéralement assommés par l'horreur de tels actes, a déclaré Reporters sans frontières. Nous partageons la peine des familles des deux journalistes et leur témoignons toute notre sympathie. Rien ne saurait justifier une telle barbarie." Le premier journaliste, Najem Abed Khodair, travaillait pour les quotidiens indépendants irakiens Al-Madaa et Tariq al-Chaab. Le second, Ahmad Adam, poète et écrivain, collaborait avec le quotidien Al-Madaa et le journal Sabah.
"Nous sommes littéralement assommés par l'horreur de tels actes, a déclaré Reporters sans frontières. Nous partageons la peine des familles des deux journalistes et leur témoignons toute notre sympathie. Rien ne saurait justifier une telle barbarie."
"Cet assassinat porte à onze le nombre de journalistes tués depuis le début de l'année en Irak, un chiffre qui représente presque la moitié du nombre des tués en 2005. Au total, 58 professionnels des médias sont morts dans le pays depuis le début du conflit, en mars 2003", a rappelé l'organisation.
Le premier journaliste, Najem Abed Khodair, travaillait pour les quotidiens indépendants irakiens Al-Madaa et Tariq al-Chaab. Le second, Ahmad Adam, poète et écrivain, collaborait avec le quotidien Al-Madaa et le journal Sabah. Al-Madaa est un journal à caractère politique créé après le début de la guerre.
D'après les informations de l'Agence France-Presse (AFP), recueillies le 15 mai auprès d'un officier de l'armée irakienne, les journalistes se rendaient vers Kerbala, dont ils étaient originaires, quand ils ont été interceptés près de Latifiyah par des hommes armés. Ils ont ensuite été conduits sur le bord de la route et égorgés. Selon le récit du militaire, les corps ont été abandonnés et "les assaillants se sont enfuis dans des vergers environnants." L'armée irakienne a annoncé, le 16 mai, l'arrestation au sud de Bagdad d'un groupe de neuf hommes armés soupçonnés d'avoir assassiné les deux journalistes.