Une journaliste indépendante incarcérée pour avoir refusé de révéler ses sources
Organisation :
Mise à jour - 11 janvier 2002
Vanessa Legett a été libérée, après 168 jours de détention. Sa remise en liberté est due à l'expiration du mandat du tribunal qui l'avait sanctionnée pour "outrage", et non à une sentence judiciaire. La journaliste est susceptible d'être de nouveau interrogée et arrêtée, en cas de réouverture de l'enquête. 17 août 2001
La cour d'appel de Houston, au Texas, a maintenu l'accusation d'"outrage à la cour". Elle a considéré que les journalistes n'ont pas le droit de refuser de témoigner devant un tribunal fédéral ("grand jury"). Vanessa Leggett est maintenue en détention. L'avocat de la journaliste a annoncé son intention de faire appel de cette décision. 13 août 2001
Dans une lettre adressée à John Ashcroft, ministre de la Justice, Reporters sans frontières a protesté contre l'incarcération de Vanessa Leggett, journaliste indépendante et écrivain. L'organisation a demandé au ministre de tout mettre en œuvre pour que la journaliste soit immédiatement relâchée et que l'accusation d'"outrage à la cour" soit abandonnée. "Il s'agit là d'une grave atteinte à la liberté de la presse" a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de RSF. Il a rappelé que la Déclaration de principes sur la liberté d'expression adoptée par la Commission interaméricaine des droits de l'homme stipule clairement que "tout journaliste a le droit de protéger ses sources d'information, ses notes et archives personnelles et professionnelles". Selon les informations recueillies par RSF, Vanessa Leggett, écrivain et journaliste indépendante, a été incarcérée le 20 juillet 2001. Elle avait été condamnée la veille par la juge Melinda Harmon, du tribunal fédéral de Houston, dans l'état du Texas, pour "outrage à la cour" après avoir refusé de remettre ses notes et des enregistrements d'interviews. Ces derniers avaient été réalisés alors qu'elle enquêtait sur l'assassinat, en avril 1997, de l'épouse d'un millionnaire Texan, dans le but d'écrire un livre. Vanessa Leggett avait notamment interviewé le beau-frère de la victime, suspecté du meurtre, peu avant qu'il ne se suicide. La cour d'appel a refusé de la libérer sous caution mais a accepté que l'appel soit examiné dans un délai d'un mois. Vanessa Leggett pourrait rester en prison dans un délai maximal de dix-huit mois.
Vanessa Legett a été libérée, après 168 jours de détention. Sa remise en liberté est due à l'expiration du mandat du tribunal qui l'avait sanctionnée pour "outrage", et non à une sentence judiciaire. La journaliste est susceptible d'être de nouveau interrogée et arrêtée, en cas de réouverture de l'enquête. 17 août 2001
La cour d'appel de Houston, au Texas, a maintenu l'accusation d'"outrage à la cour". Elle a considéré que les journalistes n'ont pas le droit de refuser de témoigner devant un tribunal fédéral ("grand jury"). Vanessa Leggett est maintenue en détention. L'avocat de la journaliste a annoncé son intention de faire appel de cette décision. 13 août 2001
Dans une lettre adressée à John Ashcroft, ministre de la Justice, Reporters sans frontières a protesté contre l'incarcération de Vanessa Leggett, journaliste indépendante et écrivain. L'organisation a demandé au ministre de tout mettre en œuvre pour que la journaliste soit immédiatement relâchée et que l'accusation d'"outrage à la cour" soit abandonnée. "Il s'agit là d'une grave atteinte à la liberté de la presse" a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de RSF. Il a rappelé que la Déclaration de principes sur la liberté d'expression adoptée par la Commission interaméricaine des droits de l'homme stipule clairement que "tout journaliste a le droit de protéger ses sources d'information, ses notes et archives personnelles et professionnelles". Selon les informations recueillies par RSF, Vanessa Leggett, écrivain et journaliste indépendante, a été incarcérée le 20 juillet 2001. Elle avait été condamnée la veille par la juge Melinda Harmon, du tribunal fédéral de Houston, dans l'état du Texas, pour "outrage à la cour" après avoir refusé de remettre ses notes et des enregistrements d'interviews. Ces derniers avaient été réalisés alors qu'elle enquêtait sur l'assassinat, en avril 1997, de l'épouse d'un millionnaire Texan, dans le but d'écrire un livre. Vanessa Leggett avait notamment interviewé le beau-frère de la victime, suspecté du meurtre, peu avant qu'il ne se suicide. La cour d'appel a refusé de la libérer sous caution mais a accepté que l'appel soit examiné dans un délai d'un mois. Vanessa Leggett pourrait rester en prison dans un délai maximal de dix-huit mois.
Publié le
Updated on
20.01.2016