Sommet UE-Chine: 23 ONG, dont RSF, demandent aux dirigeants européens de mettre les droits humains au coeur de la discussion

En préparation du sommet UE-Chine qui se tiendra le mois prochain à Pékin, 23 ONG internationales, dont Reporters sans frontières (RSF), ont exhorté les dirigeants européens à mettre les droits de l'homme au coeur des discussions avec la Chine.

Dans une lettre conjointe adressée à Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, et à Donald Tusk, président du Conseil européen, un collectif d’organisations non-gouvernementales  dont Reporters sans frontières (RSF) a exhorté les dirigeants européens à faire des droits de l'homme une priorité lors du sommet UE-Chine qui se tiendra le mois prochain à Pékin.


Le collectif, qui comprend 23 associations de notoriété internationale, demande en particulier à l’Union européenne d’insister pour que la Chine libère des prisonniers emblématiques tels que Liu Xia , la veuve lauréat du prix Nobel de la paix Liu Xiaobo ou l’éditeur suédois Gui Minhai, kidnappé en Thaïlande par les autorités chinoises il y a plus de deux ans.


La Chine est une des plus grandes prisons du monde avec plus de 50 journalistes professionnels et non-professionnels derrière les barreaux. Dans le Classement mondial de la liberté de la presse 2018 publié par RSF, le pays stagne au 176e rang sur 180.


Le collectif est formé des associations suivantes: Amnesty International, Christian Solidarity Worldwide, Committee to Protect Journalists, Covenant Watch, Ensemble Contre la Peine de Mort, Freedom House, Frontline Defenders, Human Rights in China, Human Rights Watch, Initiatives for China/Citizen Power, International Campaign for Tibet, International Federation for Human Rights, International Service for Human Rights, International Tibet Network, Lawyers for Lawyers, Reporters sans frontières (RSF), Society for Threatened Peoples, Taiwan Association for Human Rights, Tibet Justice Center, Unrepresented Nations & Peoples Organization, Uyghur American Association, Uyghur Human Rights Project et World Uyghur Congress.

Publié le
Updated on 21.06.2018