RSF dénonce un acte odieux après l’incendie criminel qui a frappé la radio France Bleu Isère
Un incendie d’origine criminelle a détruit les locaux de France Bleu Isère à Grenoble dans la nuit du 27 janvier. Reporters sans frontières (RSF) dénonce un acte odieux et demande que toute la lumière soit faite sur cette attaque.
Pas d’antenne ce lundi 28 janvier pour les salariés de France Bleu Isère dont les locaux ont été ravagés par un important incendie qui s’est déclaré vers 2H30 du matin. Heureusement, le sinistre n’a pas fait de blessés, les premiers salariés de la station arrivant sur leur lieu de travail autour de 3H00 du matin. Selon les premiers éléments de l’enquête communiqués par le procureur de la République de Grenoble, il s’agit d’un acte criminel et délibéré contre la radio de service public, dont la porte a été fracturée préalablement au départ des feux.
“RSF dénonce avec fermeté un acte criminel et odieux contre un média qui vise à déstabiliser la rédaction mais aussi l’ensemble des journalistes, déclare Pauline Adès-Mével, responsable de la zone UE-Balkans de RSF. L’enquête ouverte par le procureur de la République de Grenoble devra apporter tous les éléments permettant de condamner les auteurs de cette attaque à la hauteur de la gravité des faits.”
L'incendie n'a pas été revendiqué pour le moment. Les journalistes et responsables de France Bleu Isère ont d'ailleurs indiqué n'avoir été nullement la cible de menaces dans les jours et semaines précédents, en dépit du climat de défiance actuelle contre les journalistes.
La France est située à la 33e place du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières en 2018.