Récit des violations de la liberté de la presse en l'Iran ( juin- décembre 2009)

28 – 29 décembre 2009 - Nouvelle vague d’arrestations

Mashaallah Shamsolvaezin, porte-parole de l'Association des journalistes iraniens et du Comité de défense de la liberté de la presse, et directeur des premiers journaux réformateurs en Iran, a été arrêté le 28 décembre à son domicile par des hommes en civil. Voyant que le mandat n’était pas légal, et qu’on ne lui présentait qu’un document manuscrit avec en-tête du tribunal révolutionnaire, sans mention de son nom et des motifs de son arrestation, le journaliste a demandé des explications. Mais les hommes en civil l’ont menacé : “Si tu continues à résister, on t’embarque de force.“ Mashaallah Shamsolvaezin a été convoqué à plusieurs reprises au cours des derniers mois, et menacé par les autorités judiciaires et le ministère des Renseignements.

Mortaza Kazemian, journaliste de plusieurs journaux et sites d’informations réformateurs, a été arrêté le 28 décembre à son domicile de Téhéran, par des hommes en civil. Il a été transféré vers un lieu inconnu.

Plusieurs cyberféministes ont également été arrêtées. Mansoureh Shojaii, collaboratrice de sites de défense des droits des femmes, a ainsi été arrêtée le 28 décembre au soir. Son dernier reportage, publié sur le site http://www.feministschool.com/ sur la condition des femmes n'a pu être diffusé.

Reporters sans frontières a appris, avec consternation, l’arrestation, le 28 décembre à son domicile de Téhéran, de la sœur de Shirin Ebadi, Noushin, professeur à l’université de Téhéran. Depuis le 12 juin 2009, elle faisait l’objet d’importantes pressions de la part des autorités iraniennes, et avait été convoquée et menacée à plusieurs reprises.

De plus, Badrolssadat Mofidi, secrétaire générale de l’Association des journalistes iraniens, Kivan Mehrgan, journaliste du quotidien Etemaad, Nassrin Vaziri, journaliste de l’agence ILNA, et le reporter Abdolreza Tajik, déjà arrêté le 14 juin et libéré le 29 juillet contre le versement d’une caution, ont également été appréhendés.

Enfin, le journaliste Mohammad Javad Saberi a été arrêté le 27 décembre devant l’université de Téhéran, par des hommes en civil. On ignore toujours les motifs de son arrestation et le lieu de sa détention.

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23 décembre 2009 - Deux libérations et trois arrestations



Le journaliste et directeur du blog (http://mohammadnurizad.blogfa.com/), Mohammad Norizad, a été arrêté le 20 décembre après avoir été convoqué par la police.


La veille, le journaliste avait annoncé sur son blog qu’il avait été convoqué - par téléphone - pour “insulte envers le chef du système judicaire“. Le 20 décembre, le parquet de Téhéran a annoncé, dans un communiqué, que le journaliste avait été mis en examen pour "publicité contre le régime et insulte envers les autorités". N’ayant pas les moyens financiers de payer sa caution, le journaliste a été placé en détention.


Mohammad Norizad, documentaliste et journaliste, a travaillé pendant plusieurs années comme éditorialiste au quotidien Kayhan, principal organe des conservateurs. Suite à la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin 2009, ce journaliste a commencé à critiquer ouvertement le Guide suprême de la Révolution, ainsi que le gouvernement et la justice iranienne.



Le 20 décembre toujours, plusieurs journalistes ont été arrêtés ou agressés dans différentes villes du pays (telles que Qom et Ispahan) par les forces de l’ordre ou les milices progouvernementales, en marge des cérémonies d’enterrement de l’Aytollah Montazeri. Dans la ville d’Ispahan, deux journalistes de l’agence officielle Mehr ont été arrêtés et transférés dans un lieu inconnu.



Le 23 décembre, Fariba Pajoh et Nafiseh Zareh Kohan ont été libérées respectivement après 120 et 50 jours de détention dans la section 209 de la prison d’Evin.


Fariba Pajooh, journaliste pour des journaux réformateurs et collaboratrice de médias internationaux tels que RFI, avait été arrêtée le 22 août 2009. La journaliste est également directrice du blog http://www.after-rain.persianblog.i... ]. Nafiseh Zareh Kohan, collaboratrice de plusieurs journaux réformateurs, avait, quant à elle, été arrêtée avec son mari, le 4 novembre, lors des manifestations marquant le trentième anniversaire de la prise de l’ambassade des Etat-Unis en Iran en 1979. Elle a été libérée contre le versement d’une caution de 100 millions de tomans (soit 75 000 euros).



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3 décembre 2009 - Le journaliste économique Saide Lylaz condamné à neuf ans de prison ferme

Saide Lylaz, journaliste au quotidien Sarmayeh, suspendu depuis un mois, a été condamné le 2 décembre 2009 à neuf ans de prison ferme, par la 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, pour “participation à des manifestations illégales“ et “détention d'informations classées secrètes“. Son avocat, Me Mahmoud Alizadeh-Tabatabaie, a déclaré que son client, en tant que journaliste, avait accès aux dossiers déjà publiés sur Internet et par conséquent que ces documents ne pouvaient être considérés comme confidentiels au regard de la loi.

Le journaliste a été arrêté le 17 juin, à son domicile. Ce spécialiste des questions économiques s’est montré très critique envers la politique de Mahmoud Ahmadinejad.

L’autre collaborateur du journal Sarmayeh, Bahaman Ahamadi Amoee est toujours en isolement dans la section 209 de prison d’Evin et interdit de visite. Selon sa famille, il devrait être jugé le 6 décembre, mais jusqu'à ce jour, son avocat n’a pu ni le rencontrer, ni consulter son dossier.

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1e décembre 2009 - Un journaliste kurde libéré

Ako Kurdnasab, journaliste kurde a été libéré le 30 novembre après le paiement d’une caution de 30 millions de tomans (21 000 euros), dans l’attente de son jugement. Le journaliste de l’hebdomadaire Karfto, suspendu en 2008, a été arrêté le 12 novembre 2009 par les forces de l’ordre, suite à sa participation à une manifestation contre l’exécution d’un jeune prisonnier politique à Sanandaj (Kurdistan). En 2007, le journaliste avait été arrêté et condamné à six mois de prison pour “tentative de renversement du régime via ses activités journalistiques“. Lire les communiqués de presse sur Ako Kurdnasab, datés du [14 novembre 2007 et du 4 janvier 2008.

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30 novembre 2009 – Deux libérations, une condamnation

Kaveh Javanmard a été libéré, le 21 novembre 2009, une fois purgée sa peine de prison au centre de détention de Sanandaj. Le journaliste de l’hebdomadaire Karfto avait été condamné, le 17 mai 2007, par la deuxième chambre du tribunal de Sanandaj, à deux ans de prison. A la fin du mois de mars 2009, après deux ans de détention à Maragheh (Nord-Ouest), il avait été transféré à la prison de Sanandaj.

Fayaz Zahed, membre du comité de rédaction du quotidien suspendu Etemad-e Melli, a été libéré, le dimanche 28 novembre, après quatre-vingts jours de détention, contre le versement d’une caution 100 millions de tomans (environ 70 000 euros). Il avait été arrêté dans la rue par des hommes en civil le 15 août, avant d’être transféré à la prison d’Evin de Téhéran. Son avocat, Maître Nemat Ahamadi, a déclaré que cette libération était provisoire, en attendant le jugement du journaliste.

Henghameh Shahidi a, en revanche, été condamnée à six ans et trente et un jours de prison ferme par la 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Journaliste et directrice du blog Paineveste, elle avait été arrêtée le 29 juin. Après avoir passé cinquante jours en isolement dans la section 209 de la prison d’Evin, elle avait été libérée le 2 novembre 2009 contre le versement d’une caution de neuf millions tomans (environ 6 300 euros).

Selon son avocat, Maître Mohammad Mostafai, la journaliste a été condamnée pour “action contre la sécurité nationale“, “activités contre le régime en collaboration avec la BBC, considérée comme chaîne contre-révolutionnaire“. Il lui était également reproché d’avoir signé des pétitions contre le régime, telles que la campagne des féministes iraniennes ‘Un million de signatures’, ainsi que la campagne contre la lapidation, ou encore celle demandant au Conseil des droits de l’homme de se prononcer sur la situation des droits de l’homme en Iran. Elle est, enfin, accusée d’avoir écrit des articles jugés “insultants“ à l’encontre de Mahmoud Ahmadinejad sur son weblog. Maître Mohammad Mostafai a l’intention de faire appel.

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24 novembre 2009 - Une libération et trois suspensions

Mohamad Atryanfar, directeur de plusieurs journaux tels que Hamshary, Shargh, et Shahrvand Emrouz, a été remis en liberté provisoire, le 24 novembre 2009, contre le versement d’une caution 500 millions de tomans (environ 370 euros). Depuis son arrestation, le 15 juin, à son domicile de Téhéran, il a été détenu dans la section de sécurité de la prison d’Evin. Jugé dans le cadre des procès “staliniens“ organisés à Téhéran depuis août 2009, il a été condamné à six ans de prison ferme pour “publicité contre le régime“. Son avocat a fait appel de cette condamnation.

Le quotidien Hamshary a été suspendu, le 23 novembre, sur ordre de la Commission d’autorisation et de surveillance de la presse, placée sous la tutelle du ministère de la Culture et de l’Orientation islamique. Propriété de la municipalité de Téhéran, le journal avait utilisé une photo d'un temple Bahaï en Inde, comme publicité de voyage. Or cette religion est interdite en Iran et ses adeptes sont persécutés. D’autre part, la fermeture du journal est le résultat de tensions entre les différentes factions du camp conservateur au pouvoir en Iran. Le maire de Téhéran, Mohamad Bagher Ghalibaf, ancien commandant des Gardiens de la révolution, est un rival politique de Mahmoud Ahmadinejad. D’après le site Hamshahrionline, l’ordre de suspension du journal a été annulé par la justice de Téhéran et le journal devrait reparaître le 25 novembre prochain.

Parallèlement, le quotidien Khabar, une des publications conservatrices proches d’Ali Larijani, président du Parlement iranien, a arrêté la publication de sa version papier. Dans le dernier numéro, paru le 19 novembre, le rédacteur en chef du journal évoquait « des pressions venant des sympathisants extrémistes de Mahmoud Ahmadinejad ». Le journal continue toutefois de publier ses articles sur Internet.

Enfin, l’hebdomadaire Aftab Lorestan a été suspendu sur ordre du procureur de la ville de Khoramabad. Ce journal, proche du directeur du ministère de la Culture et de l’Orientation islamique, avait publié un photomontage d’Aladdin Boroujerdi, le président de la Commission de sécurité nationale du Parlement iranien. Cette suspension est la conséquence des luttes de pouvoir que se livrent les différentes factions progouvernementales dans les deux villes de la province Lorestan. Deux autres journaux Paygham Brojerd et Bahar Brojerd, avaient déjà été suspendus pour la même raison.

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20 novembre 2009- Nouveau verdict et libération sous caution

Kambiz Norrozi, responsable du comité juridique de l’Association des journalistes iraniens a été condamné, le 17 novembre, à deux ans de prison ferme et à soixante-seize coups de fouets par la 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, pour “publicité contre le régime et trouble à l’ordre public“. Ce journaliste et avocat avait été arrêté le 28 juin avant d’être libéré deux semaines plus tard après versement d’une caution. Maître Mahmood Alizadeh Tabatabai, avocat du journaliste, a l’intention de faire appel.

Saïd Shariti, journaliste pour plusieurs publications proches du Parti de la participation (réformateur), a été libéré le 19 novembre, après avoir comparu devant la 15e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, en échange du versement d’une caution. Il est dans l’attente de son jugement. Said Shariti avait été arrêté le 29 juillet, sur ordre du procureur Saïd Mortazavi.

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9 novembre 2009 - Le caricaturiste Hadi Heidari libéré

Hadi Heidari, célèbre caricaturiste et directeur du site Persian cartoon (http://www.haditoons.com), a été libéré le 8 novembre 2009. Il avait été arrêté le 22 octobre à Téhéran, alors qu'il participait à une cérémonie religieuse en hommage aux prisonniers politiques, organisée au domicile de Shehaboldin Tabatabai, un proche du parti réformateur ‘Participation’, également emprisonné.

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8 novembre 2009 - Libération du journaliste iranien de l’AFP , Farhad Pouladi, le 7 novembre dans l’après midi.

La fin de sa détention à la prison d’Evin a été confirmée par l’agence officiel IRNA et le bureau de l’AFP à Téhéran. En revanche, l’étudiant en journalisme danois est toujours en détention, selon les autorités iraniennes.

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5 novembre 2009 - Arrestations à la suite des manifestations du 4 novembre

Le correspondant de l’Agence France-Presse, Farhad Pouladi, et Nafiseh Zareh Kohan, collaboratrice de plusieurs journaux réformateurs, ont été arrêtés à Téhéran, le 4 novembre 2009, lors des manifestations marquant le trentième anniversaire de la prise de l’ambassade des Etat-Unis en Iran en 1979. La veille, le 3 novembre, le blogueur Hassin Assadi Zidabadi, responsable d’un comité d’étudiants défendant les droits de l’homme, a été arrêté.

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3 novembre 2009 - La libération d’un bloggeur

Le 3 novembre 2009, Ali Pirhosseinlou, collaborateur de plusieurs journaux réformateurs, et son épouse ont été libérés après cinquante jours de détention dans la section 209 de la prison d’Evin. Ali Pirhosseinlou est connu sous le nom de son blog Alpar. Le journaliste et son épouse Fatemeh Sotoudeh avaient été arrêtés à leur domicile, dans la nuit du 18 septembre 2009, lors d’une perquisition d’agents en civil du ministère du renseignement.

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2 novembre 2009 - Suspension d’un journal d’économique

Le 2 novembre 2009, le quotidien économique Sarmayeh (Capital) a été suspendu sur ordre de la Commission de la surveillance de la presse du ministère de la Culture et de l’Orientation islamique. Dans un entretien au site Khabarnegarniran, Hossein Abdeh Tabrizi, le directeur du quotidien, a déclaré que la licence de son journal a été annulée en application de l’article 11 du code de la presse. Or, cet article concerne les compétences des directeurs et les conditions d’exercice de cette fonction. “Je n’ai pas changé de nationalité, ni d’année de naissance, ni perdu mon foi dans le régime !“ a déclaré le directeur du journal qui cite ainsi les conditions nécessaires à remplir, selon la loi, pour obtenir la licence.

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1e novembre 2009 - Trois journalistes condamnés à 5 et 6 ans de prison

Le 1er novembre, Reza Norbakhsh, rédacteur en chef du quotidien Farhikhteghan, a été condamné à six ans de prison ferme, pour “participation à des manifestation illégales“ et pour avoir écrit des articles pour les sites d’information Jomhoryat. Le journaliste a été arrêté le 4 août à Téhéran, sur son lieu de travail.

Masoud Bastani, journaliste pour le même journal, a déjà été condamné à six ans de prison.

Quant à Reza Rafiee Foroshani, journaliste freelance collaborateur des médias locaux et internationaux, il a été condamné à sept ans prison ferme et cinq ans de prison avec sursis pour “espionnage“. Les trois journalistes ont été jugés dans le cadre des procès « staliniens » organisés à Téhéran, depuis août 2009. Leurs avocats n’ont pu ni rencontrer leurs clients, ni consulter leur dossier. Des avocats commis d’office, proches des services du renseignement, ont été nommés par le procureur de Téhéran. Lors de cette parodie de procès, les journalistes étaient contraints de lire des aveux obtenus sous la pression.

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29 octobre 2009 - Libération d’un journaliste

Abolfazl Abedini Nasr a été libéré le 26 octobre, contre le versement d’une caution de 300 millions tomans (270 000 euros). Il avait été arrêté 30 juin 2009.

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23 octobre 2009 - Le caricaturiste iranien Hadi Heidari a été arrêté

Célèbre caricaturiste pour plusieurs journaux réformateurs et directeur du site « persian cartoon » (www.haditoons.com), Hadi Heidari a été interpellé, le 22 octobre 2009 au soir, à Téhéran. Il participait à une cérémonie religieuse en hommage aux prisonniers politiques, organisée au domicile de Shehaboldin Tabatabai, l’un des prisonniers proches du parti réformateur ‘Participation’. Plusieurs personnes participant à ce rassemblement ont été arrêtées. Certaines ont été libérées le lendemain, 23 octobre, mais une dizaine d’autres, dont Hadi Heidari, ont été transférées à la prison d’Evin.

Hadi Heidari était responsable des pages culturelles du quotidien suspendu Etemad-e Melli. Mohammad Ghochani, rédacteur en chef du journal, Fayaz Zahed, membre de la rédaction, et Mohammad Davari, rédacteur en chef du site Etemad-e Melli sont toujours emprisonnés.

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Le 4 octobre 2009 - Saïd Hajarian libéré

Reporters sans frontières a appris avec soulagement la libération du journaliste Saïd Hajarian, le mercredi 30 septembre 2009, de la prison d’Evin à Téhéran, après le paiement d’une caution. Ancien directeur du quotidien Sobh-é-Emrouz, Saïd Hajarian avait été arrêté dans la nuit du 15 au 16 juin 2009 à son domicile de Téhéran, puis transféré à l’hôpital militaire le 3 juillet.

Alors même qu’il est gravement handicapé, ce journaliste a fait l’objet de tortures et de mauvais traitements, à la suite de quoi il a dû être hospitalisé. Il a été contraint de faire des aveux et de demander pardon au Guide suprême et au peuple iranien.

Sobh-é-Emrouz a été fondé en juin 1997, au lendemain de l’élection de Mohamed Khatami. Ce quotidien réformateur a été à l’origine des révélations sur l’implication de certains cercles du pouvoir dans la série de meurtres qui ont touché les journalistes et intellectuels à la fin de 1998. En mars 2000, Saïd Hajarian, considéré comme l’un des théoriciens des réformateurs iraniens, avait été victime d’une tentative d’assassinat à Téhéran.

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Le 14 septembre 2009 – Un avocat, proche de Shirin Ebadi, libéré

Reporters sans frontières a appris la libération de Mohamed Ali Dadkhah, avocat de nombreux journalistes et cyberdissidents, et membre fondateur du Centre des défenseurs des droits de l’homme aux côtés de Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix. Il avait été arrêté le 8 juillet 2009 à son bureau de Téhéran. Selon son avocat, Mohamed Ali Dadkhah a été libéré après le paiement d’une caution de 500 millions de tomans (450 000 euros), dans l’attente de son jugement.

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Le 11 septembre 2009 - Permission de sortie accordée et lettre à un journaliste emprisonné

Les autorités judiciaires iraniennes ont accordé une permission de sortie pour raison médicale au journaliste emprisonné Mohammad Hassin Falahieh Zadeh, le 9 septembre 2009, suite aux demandes de son avocat.

Reporters sans frontières rappelle que, depuis le 12 juin, les responsables de la prison d’Evin n’informent pas les familles et les avocats des prisonniers, de la situation de ces derniers.

[Lisez la lettre de Jila Baniyaghoob, journaliste, écrite, dès sa sortie de prison à son mari Bahaman Ahamadi Amoee, toujours détenu et privé de ses droits.->http://oufhjezmsy.tudasnich.de/Letter-to-my-imprisoned-spouse.html]

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Le 7 septembre 2009 - Deux journalistes libérés

Reporters sans frontières a appris la libération de Hassan Shikh Aghai, journaliste et caricaturiste, et d’Ahamad Bahari, directeur du mensuel Mahabad, arrêtés, respectivement, les 18 et le 22 juillet à Mahabad (nord-ouest du pays). Les deux journalistes ont été relâchés sous caution à la fin du mois d’août et sont en attente de procès.

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Le 6 septembre 2009 – La lettre ouverte entraîne des convocations de journalistes

Selon des informations collectées par Reporters sans frontières, quinze journalistes signataires de la lettre ouverte adressée à Abbas Jafari Dolatabadi ont été convoqués et menacés par le ministère des Renseignements.

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Le 4 octobre 2009 - Saïd Hajarian libéré

Reporters sans frontières a appris avec soulagement la libération du journaliste Saïd Hajarian, le mercredi 30 septembre 2009, de la prison d’Evin à Téhéran, après le paiement d’une caution. Ancien directeur du quotidien Sobh-é-Emrouz, Saïd Hajarian avait été arrêté dans la nuit du 15 au 16 juin 2009 à son domicile de Téhéran, puis transféré à l’hôpital militaire le 3 juillet.

Alors même qu’il est gravement handicapé, ce journaliste a fait l’objet de tortures et de mauvais traitements, à la suite de quoi il a dû être hospitalisé. Il a été contraint de faire des aveux et de demander pardon au Guide suprême et au peuple iranien.

Sobh-é-Emrouz a été fondé en juin 1997, au lendemain de l’élection de Mohamed Khatami. Ce quotidien réformateur a été à l’origine des révélations sur l’implication de certains cercles du pouvoir dans la série de meurtres qui ont touché les journalistes et intellectuels à la fin de 1998. En mars 2000, Saïd Hajarian, considéré comme l’un des théoriciens des réformateurs iraniens, avait été victime d’une tentative d’assassinat à Téhéran.

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Le 14 septembre 2009 – Un avocat, proche de Shirin Ebadi, libéré

Reporters sans frontières a appris la libération de Mohamed Ali Dadkhah, avocat de nombreux journalistes et cyberdissidents, et membre fondateur du Centre des défenseurs des droits de l’homme aux côtés de Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix. Il avait été arrêté le 8 juillet 2009 à son bureau de Téhéran. Selon son avocat, Mohamed Ali Dadkhah a été libéré après le paiement d’une caution de 500 millions de tomans (450 000 euros), dans l’attente de son jugement.

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Le 11 septembre 2009 - Permission de sortie accordée et lettre à un journaliste emprisonné

Les autorités judiciaires iraniennes ont accordé une permission de sortie pour raison médicale au journaliste emprisonné Mohammad Hassin Falahieh Zadeh, le 9 septembre 2009, suite aux demandes de son avocat. [Lire le communiqué du 10 septembre "La répression continue".->http://oufhjezmsy.tudasnich.de/La-repression-continue.html]

Reporters sans frontières rappelle que, depuis le 12 juin, les responsables de la prison d’Evin n’informent pas les familles et les avocats des prisonniers, de la situation de ces derniers.

[Lisez la lettre de Jila Baniyaghoob, journaliste, écrite, dès sa sortie de prison à son mari Bahaman Ahamadi Amoee, toujours détenu et privé de ses droits.->http://oufhjezmsy.tudasnich.de/Letter-to-my-imprisoned-spouse.html]

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Le 7 septembre 2009 - Deux journalistes libérés

Reporters sans frontières a appris la libération de Hassan Shikh Aghai, journaliste et caricaturiste, et d’Ahamad Bahari, directeur du mensuel Mahabad, arrêtés, respectivement, les 18 et le 22 juillet à Mahabad (nord-ouest du pays). Les deux journalistes ont été relâchés sous caution à la fin du mois d’août et sont en attente de procès.

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Le 6 septembre 2009 – La lettre ouverte entraîne des convocations de journalistes

Selon des informations collectées par Reporters sans frontières, quinze journalistes signataires de la lettre ouverte adressée à Abbas Jafari Dolatabadi ont été convoqués et menacés par le ministère des Renseignements.

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Le 4 septembre 2009 – Lettre ouverte au nouveau procureur de Téhéran

Signée par 320 journalistes et collaborateurs des médias, une lettre ouverte a été adressée au nouveau procureur de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi. Les pétitionnaires réclament la libération des journalistes détenus, l’annulation de la suspension des journaux, ainsi que la réouverture du siège de l’Association des journalistes, fermé depuis le 2 juillet. Enfin, les signataires ont appelé le procureur à mettre fin à la politique de répression organisée par son prédecesseur, Saïd Mortazavi.

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Le 27 août 2009 - Malgré les libérations, les arrestations se poursuivent

Fariba Pajooh, journaliste pour des journaux réformateurs, notamment Etemad-e Melli, et l’agence INLA, a été arrêtée le 22 août 2009 et transférée à la prison d’Evine. Fariba Pejoh était aussi la directrice du blog [http://www.after-rain.persianblog.ir/->http://www.... ].

L'avocat Abdolfatah Soltani, un des fondateurs de l'organisation présidée par la lauréate du prix Nobel de la paix Shirin Ebadi, qui avait été arrêté le 16 juin, a été libéré, contre le versement d’une caution de 100 millions de toman (90 000 euros).

"M. Soltani avait d'abord été accusé d'avoir émis des doutes sur les élections, mais il a contesté le caractère criminel d'une telle accusation", a déclaré M. Seifzadeh. "Il a ensuite été accusé d'action contre la sécurité nationale et de propagande."

"Nous espérons que ces accusations seront abandonnées, car elles sont sans fondement", a ajouté M. Seifzadeh, espérant par ailleurs la libération prochaine d'un autre membre de l'organisation de Mme Ebadi, l'avocat Mohammad Ali Dadkhah.

Ce dernier avait été arrêté le 8 juillet, une heure après avoir été contacté par Mir Hossein Moussavi, qui lui demandait d'assurer la défense de certains de ses proches emprisonnés.

Au moins 4 000 personnes ont été arrêtées au cours des manifestations qui ont suivi l’élection contestée de Mahmoud Ahmadinejad, le 12 juin 2009. Selon des chiffres officiels, plus de 300 sont toujours derrière les barreaux. Depuis le 1er août, environ 160 personnes ont été présentées devant le tribunal révolutionnaire pour leur implication dans ces manifestations.

"Ils ont monté un dossier bizarre et incroyable contre M. Dadkhah, en affirmant qu'une arme et de l'opium avaient été trouvés à son bureau", a dit M. Seifzadeh. "Il est innocent et doit être libéré sans condition."

[Témoignage d'Abdolfatah Soltani au Monde.->http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/08/28/dans-la-prison-d-evin-a-teheran-la-nuit-j-entendais-des-cris_1232839_3218.html]

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Le 24 août 2009 - Libération de la blogueuse Somayeh Tohidloo

Somayeh Tohidloo, directrice du blog [http://smto.ir->http://smto.ir], a été libérée le 22 août. Cette blogueuse, arrêtée le 14 juin 2009 à son domicile, était emprisonnée à la section 209 de la prison d’Evin.

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Le 20 août 2009 – Libération de la webjournaliste Jila Baniyaghoob

Reporters sans frontières a appris la libération, le 19 août 2009, de Jila Baniyaghoob, contre le versement d’une caution de 100 millions de tomans (soit 90 000 euros). Elle avait été arrêtée à son domicile le 20 juin dernier avec son mari, Bahaman Ahamadi Amoee, qui collabore à plusieurs publications proches du courant réformateur. Lauréate en 2009 du prix du Courage en journalisme, décerné par la International Women’s Media Foundation, Jila Baniyaghoob dirige un site d’informations de tendance féministe, Canon Zeman Irani (http://irwomen.net). En revanche, Reporters sans frontières est toujours sans nouvelles de Bahaman Ahamadi Amoee depuis son arrestation. D’après les informations recueillies par l’orgnisation, il serait toujours en isolement dans une cellule de la section 209.

Par ailleurs, le journaliste Ahmad Zeydabadi, arrêté le 14 juin, a été hospitalisé suite aux conséquences d’une grève de la faim de dix-sept jours. « Pendant trente-cinq jours je suis resté dans une cellule qui ressemblait à une tombe. Je n’entendais rien de l’extérieur, et n’ai vu personne », a déclaré Ahmad Zeydabadi à sa famille. C’est en apprenant, par le médecin de la prison d’Evin, que personne n’était au courant de son cas qu’il a décidé d’arrêter sa grève de la faim. D’après sa famille, son état de santé est très inquiétant.

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Le 5 août 2009 - 19h30 - Une nouvelle arrestation

Mehdi Yazdani Khoram, journaliste et responsable des pages "arts et littérature" du journal Etemad-e Melli, a été arrêté dans la rue, le 5 août au soir, par les hommes en civil. Il a été transféré vers un lieu inconnu. Souffrant d'une maladie cardiaque, il avait été hospitalisé le mois dernier.

Il collaborait à plusieurs journaux réformateurs comme Shargh, Hammihan et Kargozaran (tous les trois suspendus en 2008).

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Le 5 août 2009 - Deux nouvelles arrestations

Reza Norbakhsh, rédacteur en chef du quotidien Farhikhteghan, a été arrêté le 4 août à Téhéran, sur son lieu de travail. Masoud Bastani et Esmail Hagh Parast, journalistes pour ce même journal, avaient déjà été arrêtés.

Mirhamid Hassanzadeh, ancien directeur de l'agence ISNA et directeur du site Ghalamnews ([http://www.ghalamnews.ir/->http://www.ghalamnews.ir/]), a également été arrêté le 4 août au matin, au siège de l'agence ISNA.

Tous deux ont été transférés dans un lieu toujours inconnu.

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Le 3 août 2009 - Trois libérations

Fariborez Srosh, reporter pour Radio Farda, arrêté le 16 juin, a été libéré le 29 juillet en attente de son jugement. Ce journaliste avait déjà été arrêté et emprisonné pendant plusieurs mois, du fait de sa collaboration avec la Radio farda.

Somaieh Nosrati a été libérée le 29 juillet contre le versement d'une caution, en attente de son jugement. Responsable des pages parlementaires des journaux Teheran Emoroz et Hayat No, elle avait été arrêtée à son domicile par des agents du ministère des Renseignements, le 21 juin 2009.

Mohammad Reza Yazdan Panah, collaborateur des journaux réformateurs Shargh, Kargozaran (suspendu en 2008), Hammihan et Farhikhtegan, a été libéré le 25 juillet. Il avait été arrêté le 7 juillet 2009 à son domicile. Il a annoncé sa libération sur son blog: [http://booyekhaak.blogfa.com/->http://booyekhaak.blogfa.com/].

Pour la troisième fois depuis le 12 juin, le quotidien Khabar Emrooz n'a pu être publié, suite à la publication d'un article critiquant la cérémonie du 3 août 2009, au cours de laquelle le guide suprême confirme l'élection d’Ahamadinejad. Depuis le 12 juin, un représentant du procureur de Téhéran vérifie tous les articles des journaux avant leur publication.


31 juillet 2009

La réalisatrice de documentaires et de films Rokhsareh Ghaemmaghami a été arrêtée le 29 juillet, en même temps que Mahnaz Mohammadi et Jafar Panahi dans le cimetière de Behesht-e Zahra (sud de Téhéran), où une manifestation était organisée en hommage aux manifestants tués au cours des dernières semaines.

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30 juillet 2009

Abdolreza Tajik, reporter pour le journal Farhikhtegani, arrêté le 14 juin, a été libéré le 29 juillet, après versement d’une caution. Le journaliste franco-iranien, Said Movahedi, arrêté le 11 juillet, a été libéré le 28 juillet.

Said Shariti, journaliste pour plusieurs publications proches du Parti de la participation (réformateur), a été arrêté le 29 juillet, sur ordre du procureur Said Mortazavi. Le 14 juin, il avait déjà été interpelé pendant 24 heures.

Le réalisateur de documentaires et de films, Mahnaz Mohammadi, a été arrêté le 29 juillet avec le réalisateur Jafar Panahi dans le cimetière de Behesht-e Zahra (sud de Téhéran), où une manifestation était organisée en hommage aux manifestants tués au cours des dernières semaines.

Reporters sans frontières a appris l'arrestation, le 30 juin, d'Abolfazl Abedini Nasr dans la ville d’Ahvaz (sud de l’Iran). Depuis, il a pu contacter sa famille à une seule occasion. (Au sujet de ce journaliste, lire le communiqué de l'organisation: [http://oufhjezmsy.tudasnich.de/Un-journaliste-detenu-au-secret,24407.html->http://ww...)

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28 juillet 2009 - Une journaliste libérée

La journaliste et avocate Shadi Sadr, co-dirigeante du site Internet www.meydaan.com , a été libérée le 28 juillet à 14 heures, après que son père se soit porté garant. Elle était accusée d' "action contre la sécurité nationale" et d'avoir participé aux "émeutes".
Dans une interview, son avocat, M. Mohammad Mostafaia, a déclaré que "Shadi a été interrogée, les yeux bandés, pendant les cinq jours suivant son arrestation. Les questions n'avaient aucun lien avec les faits qui lui étaient reprochés. Pendant trois jours, elle a été placée en cellule d'isolement".

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24 juillet 2009 - Sept journalistes kurdes détenus

Ahamad Bahari, directeur du mensuel Mahabad, a été arrêté le 22 juillet dans la ville de Mahabad (Kurdistan iranien, nord-ouest du pays).
Des agents en civil ont perquisitionné le bureau du journaliste et l’ont emmené dans un lieu toujours inconnu.

Ahamad Bahari est le deuxième journaliste kurde arrêté en moins d'une semaine: Hassan Shikh Aghai avait également été arrêté le 18 juillet 2009 à Mahabad.

Actuellement, sept journalistes kurdes sont emprisonnés dans les différentes prisons du pays.

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23 juillet 2009 - deux libérations et un transfert

Tohid Bighi, photographe et collaborateur du site Mashroteh, en faveur du candidat Mehedi Karoubi, arrêté le 11 juillet 2009 et Mojtaba Téhérani, journaliste au quotidien en ligne Sahamnewes ([http://www.etemademelli.ir/->http://www.etemademelli.ir/]), arrêté le 27 juin au soir, ont été libérés le 23 juillet 2009. Tous les deux ils étaient détenus dans la section 209 de la prison d'Evin.

Omid Salimi, photoreporter et ancien collaborateur du journal local Nesf Jhan, a été arrêté le 14 juin 2009 à Ispahan après avoir été convoqué par les autorités pour venir récupérer son matériel photo, confisqué par des Gardiens de la Révolution lors d'une arrestation en décembre 2008. Le 18 juillet, il a été transféré de la prison d'Ispahan à la prison d’Evin (Téhéran).

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21 juillet 2009

L’organisation a appris l’arrestation, le 26 juin 2009, à Téhéran, du journaliste freelance Reza Rafiee Foroshani, notamment collaborateur des médias locaux et internationaux dont Time Magazine. La détention du journaliste n’ont été révélée que tardivement. Le journaliste est sous la pression des agents du ministère des Renseignements pour faire des aveux forcés. Reporters sans frontières rappelle que le ministre des Renseignements, Golamhossin Mohsseniejehi, a reconnu à plusieurs reprises “l’arrestation de journalistes collaborant avec des médias étrangers”, les accusant d’être responsables des “émeutes“.

Le 18 juillet 2009, le célèbre chroniqueur et caricaturiste kurde Hassan Shikh Aghai a été arrêté dans la ville Mahabad (Kurdistan iranien). Son domicile a été par la suite perquisitionné. Le motif de cette arrestation et le lieu de détention du journaliste sont toujours inconnus.

De son côté, Mehdi Zaboli, photographe du journal Hamshahri, arrêté le 20 juin, a été libéré le 5 juillet, après versement d’une caution.

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17 juillet 2009 - nouvelle manifestation, nouvelle arrestation

Des agents en civil, sans montrer leur carte, ont violemment procédé à l’arrestation musclée de Shadi Sadr, journaliste, avocate et co-dirigeante du site www.meydaan.com .
A l’occasion de la prière du vendredi, plus d’un million d’Iraniens sont descendus manifester dans les rues de Téhéran. Aucun journaliste, international ou local, n’a eu l’autorisation de couvrir l’événement.

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15 juillet 2009, deux membres de la famille de Said Hajarian sont arrêtés

Le 15 juillet 2009, Vajieh Marsossi, la femme de Said Hajarian et leur fils ont été arrêtés, interrogés et mis en examen pour “collaboration avec les groupes contre-révolutionnaires”.
Cette dernière a été libérée mais son fils est toujours en détention.

Akbar Ganji, journaliste en exil et proche de la famille a déclaré : “ces arrestations ont pour but de pousser Said Hajarian à faire des aveux. Mais avec sa santé fragile, c’est un crime”.

Said Hajarian a été transféré à l’hôpital le 6 juillet 2009 au soir.

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39 journalistes incarcérés

15 juillet 2009 - Liste des journalistes aujourd'hui détenus en Iran, arrêtés depuis le 12 juin

- 13 juillet 2009, Koroush Javan
- 4 juillet 2009, Issa Saharkhiz
- 4 juillet 2009, Masoud Bastani
- 29 juin 2009, Henghameh Shahidi
- 21 juin 2009, Maziar Bahari - Newsweek
- 20 juin 2009, Bahaman Ahamadi Amoee
- 20 juin 2009, Jila Baniyaghoob - [http://irwomen.net->http://irwomen.net ]
- 18 juin 2009, Mohammad Ghochani - Etemad Meli
- 17 juin 2009, Saide Lylaz - Sarmayeh
- 15 juin 2009, Mohamad Atryanfar - Hamshary, Shargh, Shahrvand Emrouz
- 15 juin 2009, Said Hajarian - Ancien éditeur de Sobh-e-Emrouz
- 14 juin 2009, Ahmad Zeydabadi
- 14 juin 2009, Abdolreza Tajik
- 14 juin 2009, Mahssa Amrabad
- 13 juin 2009, Kivan Samimi Behbani

Cyberdissidents emprisonnés depuis 12 juin

- 09 juillet 2009, Kaveh Mzafari
- 16 juin 2009, Mohammad Ali Abtahi, "Blogging Mullah" - [http://www.webneveshteha.com->http://www.webneveshteha.com]
- 14 juin 2009, Somayeh Tohidloo - [http://smto.ir->http://smto.ir ]
- 14 juin 2009, Shiva Nazar Ahari - [http://azadiezan.blogspot.com->http://azadiezan.blogspot.com ]

Liste des journalistes emprisonnés avant 12 juin, toujours incarcérés aujourd'hui

- 26 avril 2009, Sajad Khaksari - Galam Moalem
- 18 novembre 2008, Bahman Totonchi - Karfto
- 7 août 2008, Massoud Kurdpoor - journaliste indépendant
- 1er juillet 2007, Mohammad Sadegh Kabovand - Payam-e mardom-e Kurdestan
- 25 janvier 2007, Adnan Hassanpour - Asou
- 18 décembre 2006, Kaveh Javanmard - Karfto
- 1er novembre 2006, Mohammad Hassin Falahieh Zadeh - Alalam

Cyberdissidents emprisonnés avant 12 juin

- 29 novembre 2008, Mojtaba Lotfi
- 1er novembre 2008, Hossein Derakhshan ([http://www.hoder.com->http://www.hoder.com])

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Le 13 juillet - un cinquième journaliste photographe arrêté

Le photographe et journaliste pour le journal Jam é jam ([http://www.jamejamonline.ir->http://www.jamejamonline.ir]), Satyar Emami, a été arrêté le 10 juillet à son domicile. Collaborateur pour plusieurs agences nationales et internationales, il a été transféré dans un lieu inconnu.

Satyar Emami est le cinquième journaliste photographe arrêté depuis le 12 juin.
Son site: [http://satyar.ir/->http://satyar.ir/ ]
Son blog: [http://satyar.ir/weblog.php->http://satyar.ir/weblog.php ]
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Le 12 juillet - cinq nouvelles arrestations

- Le 11 juillet, le journaliste de l’hebdomadaire en langue azérie Yarpagh, Said Matinpour a été conduit en prison après avoir été convoqué à la 15e chambre du Tribunal révolutionnaire de Téhéran. Un mois auparavant, il avait été condamné à huit ans de prison pour avoir “entretenu des relations avec des étrangers” et pour “publicité contre le régime”. Déjà interpellé à son domicile de Zanjan (Nord-ouest) le 28 mai 2007, il avait été placé en détention à la prison d’Evin et libéré le 26 février 2008 après avoir versé une caution d’environ 500 000 euros. Depuis cette première condamnation, il souffrait de multiples problèmes de santé, liés à ses conditions d’incarcération.

- Le 11 juillet 2009, Tohid Bighi, photographe et collaborateur du site Mashroteh, en faveur du candidat Mehedi Karoubi, a été arrêté.

- Le 10 juillet, le photographe Majid Saidi ([http://majidsaeedi.com->http://majidsaeedi.com]) a également été arrêté à son domicile par des agents du ministère des Renseignements. Ce dernier a collaboré avec plusieurs agences nationales et internationales. Il a notamment couvert l’Afghanistan pour le magazine Time en 2001.

- Le 29 juin, la journaliste et directrice du blog Paineveste, Henghameh Shahidi a été arrêtée de la même manière. Elle a collaboré à plusieurs publications réformatrices.

- Le 21 juin, Somaieh Nosrati, responsable des pages parlementaires des journaux Teheran Emoroz et Hayat No a été arrêtée à son domicile par des agents du ministère des Renseignements.

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10 juillet 2009 - arrestation de Kaveh Mozafari

Le cyberdissident Kaveh Mozafari a été arrêté le 9 juillet 2009 dans la rue, par des hommes en civil, alors qu'il regagnait son domicile de Téhéran, accompagné de sa belle-mère. Cette dernière, malade, a également été menacée.

Kaveh Mozafari avait été arrêté en marge des manifestations du 1er mai, à Téhéran. Il avait été libéré le 24 juin, après le versement d’une caution de 50 millions tomans (environ 45 000 d’euros).

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9 juillet 2009 - Arrestation d’un avocat proche de Shirin Ebadi

Reporters sans frontières dénonce l’arrestation, le 8 juillet 2009, de Mohamed Ali Dadkhah, avocat de nombreux journalistes et cyberdissidents, et membre fondateur du Centre des défenseurs des droits de l’homme aux côtés de Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix. Il a été arrêté à son bureau à Téhéran, avec d’autres collègues. On est sans nouvelles d’eux depuis leur interpellation.

Mohammad Reza Yazdan Panah, collaborateur des journaux réformateurs Shargh, Kargozaran (suspendu en 2008), Hammihan et Farhikhtegan, a également été arrêté le 7 juillet 2009 à son domicile de la capitale, et transféré dans un lieu inconnu. Son blog est consultable sur : [http://booyekhaak.blogfa.com/->http://booyekhaak.blogfa.com/].

« Alors que les autorités affirment qu’elles ont relâché la majorité des personnes arrêtées pendant les manifestations de l’opposition, nous constatons de notre côté que les arrestations continuent », a affirmé l’organisation.

Par ailleurs, Mostafa Ghavnlo Ghajar, collaborateur de plusieurs journaux et spécialiste des « médias étrangers » à la Radio Gotogo, arrêté le 22 juin à minuit à son domicile, a quant à lui été libéré le 6 juillet 2009. Son blog est consultable sur : [http://www.ghajar.ir/->http://www.ghajar.ir/]

Selon Reporters sans frontières, 35 journalistes et blogueurs sont emprisonnés aujourd’hui en Iran.

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06 juillet, 13h - Saïd Hajarian transféré à l'hôpital

Selon des sources proches du site du Parti de la participation, Norooz ([http://norooznews.ir/->http://norooznews.ir/]), Saïd Hajarian, arrêté dans la nuit du 15 au 16 juin à son domicile de Téhéran, a été transféré à l’hôpital militaire le 3 juillet au soir. Cet ancien directeur du journal Sobh-e-Emrouz est handicapé. Sa femme, médecin de profession, qui réside actuellement aux Etats-Unis, a demandé sa libération : "Il ne doit pas rester en prison si on veut qu'il vive". Il serait dans le coma.

Reporters sans frontières a appris l’arrestation, le 4 juillet, du journaliste Masoud Bastani, alors qu’il tentait de rendre visite à son épouse, Massa Amrabadi, elle-même journaliste, à la prison d’Evine. Elle a été arrêtée le 14 juin alors qu’elle est enceinte.

Issa Saharkhiz, journaliste réformateur et ancien directeur des mensuels Aftab (Soleil, suspendu en 2004), et du journal Eghtesah (suspendu en 2005), a également été arrêté à son domicile le 4 juillet 2009. Selon sa famille, qui est sans nouvelles de lui, il a été battu lors de son interpellation.

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5 juillet , 18h - Iason Athanasiadis libéré après deux semaines de détention

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2 juillet, 18h - Les autorités jordaniennes ferment les bureaux des chaînes satellitaires Al-Alam et Press TV

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2 juillet 15h- Le ministère des Renseignements interdit une réunion de l’Association des journalistes iraniens

La semaine dernière, l’Association des journalistes iraniens association avait invité les journalistes iraniens à « se réunir pour protester contre les arrestations de journalistes et le climat militaire et sécuritaire qui règne aujourd’hui dans le pays ». Mais les autorités ont interdit cette réunion. Dans un communiqué, l’association a informé les journalistes que la réunion du 2 juillet avait été annulée pour la sécurité des journalistes. Dans ce même communiqué, l’association demande un changement des pratiques du système judicaire, notamment de la part du procureur de Téhéran, à l‘égard des médias et des journalistes et les prient de respecter la loi.


30 juin - 11h. Article du Figaro

Lire l'article de Delphine Minoui:

[http://www.lefigaro.fr/international/2009/06/30/01003-20090630ARTFIG00009-mohsen-prisonnier-des-geoles-d-ahmadinejad-.php->http://www.lefigaro.fr/international/2009/06/30/01003-20090630ARTFIG00009-mohsen-prisonnier-des-geoles-d-ahmadinejad-.php]

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30 juin - 10h. Site du Guardian

Consultez le site du Guardian, qui montre le portaits des personnes tuées et des centaines d'autres arrêtées depuis le 12 juin 2009:

[http://www.guardian.co.uk/world/interactive/2009/jun/29/iran-election-dead-detained->http://www.guardian.co.uk/world/interactive/2009/jun/29/iran-election-dead-detained]

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30 juin 2009 - 9 h.

Mojtaba Pormohssen, journaliste pour plusieurs journaux réformateurs, collaborateur à la radio Zamaneh et rédacteur en chef du journal Gilan Emroz, arrêté à Rashat (nord du pays) le 15 juin 2009, a été libéré le 29 juin.

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29 juin - 15h. Nouvelles arrestations et libérations de journalistes

Reporters sans frontières a appris l’arrestation, le 28 juin 2009, de Kambiz Norrozi, responsable du comité juridique de l’Association des journalistes iraniens, et d’Esmail Hagh Parast, journaliste au Farhikhtegan, interpellé le 22 juin.

Mojtaba Téhérani, journaliste du quotidien en ligne Sahamnewes ([http://www.etemademelli.ir/->http://www.etemademelli.ir/]), a été arrêté le 27 juin au soir, alors qu’il quittait le siège du journal. Le lendemain, des agents du ministère des Renseignements ont perquisitionné son domicile, confisquant son ordinateur et ses CD d’archives.

Plusieurs autres journalistes et responsables de l’Association des journalistes iraniens ont été convoqués par le tribunal révolutionnaire de Téhéran ou par le ministère des Renseignements, dont Mme Badrolssadat Mofidi, secrétaire générale de l’association, et Mashallah Shamsolvazein, le porte-parole. Ces journalistes ont été interrogés sans pour autant être inculpés.

Reporters sans frontières a appris la libération d’une vingtaine de journalistes et collaborateurs des médias. Alireza Behesti, l’un des collaborateurs de Mir Hossein Moussavi, et 22 collaborateurs du journal Kalemeh Sabz, arrêtés le 22 juin, ont été libérés le 28 juin. Trois responsables des pages d’information du journal sont toujours en détention. Karim Arghandeh, collaborateur des journaux réformateurs Salam et Vaghieh etafaghieh, et blogueur ([http://www.futurama.ir/->http://www.futurama.ir/]), dont on était sans nouvelles depuis le 14 juin, a été libéré le 29 juin.

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26 juin - 14h.

Reporters sans frontières a appris l’arrestation de Mehdi Zabouli, journaliste et photographe pour le quotidien Hamshahri, le 20 juin, alors qu’il était à hôpital. Blessé au cours des manifestations, il avait dû être hospitalisé. De nombreux patients ont été arrêtés le même jour.

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25 juin - 12h30. Le président du Parlement européen, Hans-Gert Pöttering, a annoncé qu’il souhaitait se rendre en Iran, répondant à l’invitation du Prix Nobel de la paix, Shirin Ebadi. Celle-ci a déclaré à Reporters sans frontières : « Dans différentes rencontres que j’ai eues avec les responsables de l’Union européenne, j’ai insisté pour qu’ils condamnent les violations massives des droits de l’homme en Iran. J’ai également demandé au secrétaire général des Nations unies d’envoyer une mission d’enquête sur place. Je tiens à insister sur le fait que ce n’est pas un conflit politique, mais un nouvel épisode de violations massives des droits de l’homme en Iran. »

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24 juin - 15h. Reporters sans frontières a appris la libération, le 18 juin 2009, de deux journalistes, Hamideh Mahhozi et Hossin Shkohi arrêtés le 16 juin dans la ville de Bushehr (sud-ouest de l’Iran).

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24 juin - 11h. Arrêter toute une rédaction, c'est du jamais vu!

Vingt-cinq employés du journal Kalemeh Sabz, dont une vingtaine de journalistes. Depuis le 13 juin, suite aux pressions des autorités, ce journal, propriété de Mir Hossein Moussavi, avait cessé de paraître, sans pour autant être officiellement suspendu. La rédaction avait cependant l’intention de rependre ses activités, et de sortir un nouveau numéro pour le 23 juin. Le 22 juin au soir, des agents en civil du bureau du procureur de Téhéran ont encerclé le siège du journal, arrêtant toutes les personnes présentes. Le soir, Alireza Behshtipour Shirazi, le rédacteur du journal, a été arrêté en compagnie de son fils. Quelques minutes avant son arrestation, M. Shirazi avait confirmé, dans une interview à la radio Deutsche Welle, l’arrestation des ses collaborateurs plus tôt dans la journée.

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23 juin - 15h.

Le journaliste gréco-britannique, Iason Athanasiadis, travaillant pour le Washington Times, a été arrêté le 22 juin 2009, à l'aéroport de Téhéran, alors qu'il s'apprêtait à quitter le pays. Ce spécialiste de l'Iran parlant couramment farsi collabore avec de nombreuses publications.

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23 juin - 12h.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, a appelé les autorités iraniennes à respecter les droits civiques et politiques fondamentaux, notamment la liberté d’expression, et d’information, et le droit de se rassembler librement.

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23 juin - 11h.

Mostafa Ghavnlo Ghajar, collaborateur de plusieurs journaux et spécialiste des « médias étrangers » à la Radio Gotogo, a été arrêté le 22 juin à minuit à son domicile. Son blog est consultable sur: [http://www.ghajar.ir/->http://www.ghajar.ir/ ]

Le journaliste independent Fariborez Srosh aurait été arrêté le mardi 16 juin. ce journaliste avait déjà arrêté et emprisonné pendant plusieurs mois du fait de sa collaboration avec la Radio farda (Radio Free Europe).

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21 juin - 15h.

Le 21 juin, Jon Leyne, correspondant de la BBC, a reçu l'ordre de quitter le pays dans les vingt-quatre heures. Le journaliste est accusé de "soutien aux émeutiers" par les autorités, pour qui la Grande-Bretagne "comploterait" contre l'Iran.

Le correspondant de l’hebdomadaire Newsweek, Maziar Bahari, a été arrêté par les forces de la Sécurité à son domicile, le 21 juin, à 7 heures du matin.

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20 juin - 15h.

Ali Mazroui, président de l’Association des journalistes iraniens, a été arrêté le 20 juin dans la matinée.

Bahaman Ahamadi Amoee et son épouse Jila Baniyaghoob ont été arrêtés à leur domicile à minuit, suite à une perquisition d'agents en civil du ministère du Renseignement. Lauréate en 2009 du Prix du Courage en journalisme, décerné par la International Women's Media Foundation, Jila Baniyaghoob dirige un site d'informations de tendance féministe, Canon Zeman Irani ([http://irwomen.net->http://irwomen.net]). Son mari, Bahaman Ahamadi Amoee, collabore à plusieurs publications proches du courant réformateur.

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19 juin - 17h.

Mohammad Ghochani, rédacteur en chef du quotidien Etemad Meli, propriété de Mehdi Karoubi, l’un des candidats d’opposition à Mahmoud Ahamadinejad, a été arrêté, à deux heures du matin le 18 juin, à Téhéran.

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19 juin - 15h.

Le 17 juin 2009, Saide Lylaz, journaliste au journal Sarmayeh, a été arrêté à son domicile de la capitale. Ce spécialiste des questions économiques s’est montré très critique envers la politique d’Ahmadinejad.

Rohollah Shassavar, journaliste de la ville de Mashad, est détenu depuis la même date.

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19 juin - 11h. Au moins cinq nouvelles arrestations. Les villes de provinces sont concernées

Quatre journalistes ont été arrêtés dans la ville de Boshehr (sud de l’Iran) le 16 juin 2009 :

- Mme Hamideh Mahhozi

- Amanolah Shojai, journaliste et blogueur

- Hossin Shkohi, journaliste à l’hebdomadaire Paygam Jonob

- Mashalah Hidarzadeh

Plusieurs arrestations ont eu lieu le 15 juin, dans la ville de Rashat (nord du pays). Parmi les personnes arrêtées, on recense de nombreux journalistes et blogueurs, dont Mojtaba Pormohssen, journaliste pour plusieurs journaux réformateurs, animateur à la radio Zamaneh et rédacteur en chef du journal Gilan Emroz. Le 18 juin, Mojtaba Pormohssen a été transféré à la prison de Lakan (ville de Rashat).

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17 juin – 15h. Les Gardiens de la Révolution mettent en garde les sites d’informations

Le Centre de surveillance des délits organisés des Gardiens de la révolution a sommé par écrit tous les directeurs des sites de supprimer « les contenus invitant la population aux émeutes, propageant menaces et rumeurs ». Le communiqué, daté du 17 juin, ajoute avoir observé sur Internet “plusieurs cas de sites et blogs personnels publiant des articles incitant au trouble à l’ordre public, et invitant la population à se rebeller. Ces sites, créés avec l’aide de sociétés américaines et canadiennes, bénéficient du soutien de médias protégés par les services de sécurité américains et britanniques, tels que la BBC, Radio Farda (Free Europe) et Radio Zamaneh”. Le Centre de surveillance prétend faire des révélations importantes, dans les prochains jours sur ces réseaux qualifiés de “destructeurs“.

Dans un communiqué de mars 2009, le Centre de surveillance des délits organisés avait pour la première fois déclaré vouloir démanteler un réseau. Plusieurs de ses animateurs avaient été arrêtés. Quelques jours plus tard, des “aveux“ de détenus avaient été diffusés. En plus de reconnaître la création de sites pornographiques pour “détourner“ la jeunesse iranienne, les jeunes prévenus avaient dû avouer que ces “actions“ avaient été orchestrées par les Américains et Israéliens, qui les avaient grassement payés. Sont certes concernés des sites pornographiques, mais également ceux critiquant l’islam, la religion ainsi que le régime.

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17 juin - 13h. Deux nouvelles arrestations

Saide Lylaz, journaliste au journal Sarmayeh, a été arrêté le 17 juin, à son domicile de Téhéran. Ce spécialiste des questions économiques s’est montré très critique envers les politiques d’Ahmadinejad. Contactée, sa femme ignorait où il avait été emmené.

Mohamad Atryanfar, le directeur de plusieurs journaux comme Hamshary, Shargh, Shahrvand Emrouz, a également été arrêté le 15 juin. Il aurait été transféré à la section de sécurité de la prison d’Evin.

Reporters sans frontières a été informé de nombreux cas de mauvais traitements sur les personnes arrêtées et détenues.

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16 juin - 18h. Arrestation d'Aldolfatah Soltani

Aldolfatah Soltani, avocat des plusieurs journalistes emprisonnés et membre du Cercle des défenseurs des droits de l’homme, a été arrêté sur ordre du tribunal de la révolution de Téhéran, le 16 juin. Il aurait été transféré à la section de sécurité de la prison d’Evin. Depuis le 16 juin au matin, une dizaine d’activistes d’opposition ainsi que des personnalités politiques et de la société civile ont été arrêtés dans les grandes villes du pays : Téhéran, Tabriz, Ispahan, et Shiraz.

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16 juin – 16h. Interdiction pour les médias étrangers de couvrir des manifestations “illégales“

« Il est interdit aux médias étrangers de participer ou de couvrir les rassemblements organisés sans autorisation du ministère de l’Intérieur » a annoncé Mohammad Sfar Harandi, ministre de la Culture et l’Orientation islamique.

Depuis 13 juin, les journalistes étrangers présents sur place se sont vus empêchés de couvrir les manifestations qui ont suivi l’annonce de la “victoire“ de Mahmoud Ahmadinedjad.

Yolanda Alvarez, envoyée spéciale pour la chaîne de télévision espagnole RTVE, a été expulsée d’Iran avec toute son équipe le 15 juin. Dans une interview téléphonique à la RTVE (Radio et Télévision publiques espagnoles), Yolanda Alvarez a déclaré que les autorités iraniennes "nous ont demandé de quitter le pays aujourd'hui". "Nous sommes des témoins gênants (...), ils veulent éliminer tout type de présence de presse étrangère (...), les rues hier soir étaient totalement occupées par les troupes antiémeutes", a-t-elle ajouté.

"Si jusqu’ici il n’y avait pas eu de répression, c'est parce qu'ils savaient que nous, journalistes étrangers, nous étions là", a déclaré Yolanda Alvarez.

Le collaborateur d’une équipe de la chaîne italienne RAI, un reporter de Reuters et un journaliste de France 3 ont été physiquement agressés par des forces de l’ordre dans la capitale. Une équipe de la BBC a été menacée par la police, mais des manifestants ont réussi à faire fuir les forces de l’ordre. Les correspondants des chaînes allemandes ARD et ZDF ont reçu l’interdiction de sortir de leur hôtel, le 13 juin. Deux journalistes néerlandais de la chaîne Nederland2 ont quant à eux été arrêtés et expulsés, tout comme l’équipe belge de la RTBF.

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16 juin – 15h. Le fameux “Mollah blogueur“ en prison

Mohammad li Abtahi, surnommé “Mollah blogueur“, a été arrêté arrêté dans la matinée du 16 juin, à son domicile de Téhéran. Cet ancien vice-ministre de Khatami était également le conseiller de Mehdi Karoubi, candidat d’opposition. L’annonce de son arrestation a été postée sur son blog webneveshteh ([http://www. Webneveshteha.com/->http://www. Webneveshteha.com/]).

Mohammed Ali Abtahi est le deuxième blogueur arrêté depuis le 13 juin, après la cyberdissidente Somaieh Tohidlou ([http://smto.ir->http://smto.ir]) le 14 juin 2009.

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16 juin - L’ancien directeur du journal Sobh-é-Emrouz arrêté

Bien qu'il soit handicapé, Said Hajarian, ancien directeur du journal

Sobh-é-Emrouz, a été arrêté par les forces de l’ordre dans la nuit du

15 au 16 juin à son domicile de Téhéran. Said Hajarian a été le

directeur du quotidien Sobh-é-Emrouz, fondé en juin 1997, au

lendemain de l’élection de Mohamed Khatami. Ce quotidien réformateur

a été à l’origine des révélations sur l’implication de certains

cercles du pouvoir dans la série de meurtres qui ont touché les

journalistes et intellectuels à la fin de 1998. En mars 2000, Saïd

Hajarian, considéré comme l'un des théoriciens des réformateurs

iraniens, avait été victime d’une tentative d'assassinat à Téhéran.

Publié le
Updated on 09.01.2018