Libération du correspondant de l'AFP
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Le correspondant de l'AFP à Malabo, Rodrigo Angue Nguema a été libéré le 11 novembre après huit jours de détention au commissariat central de Malabo. Il reste cependant à la disposition de la justice, a précisé son avocat, Me Doro.
Le journaliste avait été interpellé le 3 novembre à son domicile sur ordre du procureur général de Malabo, pour être entendu à propos d'une rumeur de coup d'Etat déjouée dont il avait fait état dans une dépêche du 29 octobre 2003.
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Reporters sans frontières demande la libération du correspondant de l'AFP
04.11.2003
Le correspondant à Malabo de l'Agence France-Presse, Rodrigo Angue Nguema, interpellé lundi, a été interrogé le 4 novembre en fin de journée dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par le procureur général de la République. Il est, à ce jour, toujours détenu dans les locaux de la police de Malabo.
"Le procureur général a été saisi par le Premier ministre et a ouvert une enquête pour savoir d'où est partie la rumeur concernant une tentative de coup d'Etat", a déclaré à l'AFP Miguel Oyono , conseiller spécial pour les Affaires étrangères à la présidence équato-guinéenne. "La seule source d'information que nous ayons à ce sujet, c'est le journaliste de l'AFP. C'est pourquoi le procureur a demandé qu'il soit entendu afin de remonter à l'origine de cette rumeur", a-t-il ajouté.
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04.11.2003
Reporters sans frontières s'inquiète de l'arrestation, le 3 novembre, du correspondant de l'Agence France-Presse en Guinée équatoriale, Rodrigo Angue Nguema, pour laquelle la police n'a fourni aucune explication. Depuis, le journaliste n'a toujours pas été interrogé.
"Alors que Rodrigo Angue Nguema est détenu depuis plus de 24 heures, les raisons de son arrestation ne sont toujours pas connues. C'est inacceptable !", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières. "Nous exhortons les autorités équato-guinéennes à libérer immédiatement le journaliste, à s'expliquer sur les raisons de son arrestation et de sa détention, et à cesser le harcèlement dont il est victime", a-t-il ajouté.
Selon le journaliste, joint par téléphone par Reporters sans frontières, cette arrestation fait suite à la diffusion, le 29 octobre, d'une dépêche dans laquelle il faisait état d'une rumeur de tentative de coup d'Etat.
M. Angue Nguema aurait également été menacé par téléphone, quelques jours auparavant, par une personne proche du pouvoir. Ce dernier l'aurait averti qu'il ferait en sorte que le journaliste ne puisse plus couvrir les activités présidentielles, en raison de ses critiques envers le pouvoir.
Le 1er juin 2002, lors du procès des 144 prévenus accusés "d'attentat contre le chef de l'Etat", des membres de la sécurité présidentielle avaient interdit au journaliste l'accès au tribunal s'il continuait à "avoir des contacts" avec les accusés. Le 2 juin 2002, des policiers lui avaient interdit l'accès à la salle du tribunal parce qu'il avait emprunté un trottoir "interdit" par la police. Selon Rodrigo Angue Nguema, on lui reprochait de s'intéresser de trop près aux violences subies par les prévenus.
Publié le
Updated on
20.01.2016