Le journaliste U Win Tin, âgé de 75 ans, doit être libéré immédiatement
Organisation :
Amnesty International, International Pen, et Reporters sans frontières exhortent le Conseil national pour la paix et le développement ( SPDC ) à libérer immédiatement et sans condition U Win Tin, journaliste birman et conseiller auprès de la Ligue nationale pour la démocratie (LND). Arrêté il y a 16 ans, le 4 juillet 1989, il purge actuellement une peine de 20 ans de prison. Il est le prisonnier d'opinion birman le plus longuement détenu.
Dans trois semaines, Win Tin sera susceptible d'être libéré pour bonne conduite...
Win Tin, comme les autres victimes des abus du système judiciaire, n'aurait jamais dû être emprisonné et doit être libéré immédiatement et sans condition. Amnesty international et Reporters sans frontières ont remis des pétitions demandant sa libération aux ambassades birmanes à Paris et à Londres et enverront des pétitions supplémentaires aux représentants diplomatiques birmans à Hong Kong. U Win Tin est emprisonné depuis 16 ans sur la base de son opposition politique pacifique au gouvernement. Il s'est vu privé de ses droits fondamentaux, au rang desquels le droit à un procès équitable, le droit à utiliser du papier et un stylo et le droit à des conditions de détention décentes. Cet emprisonnement met en lumière la façon dont le système judiciaire a été détourné en Birmanie afin de réduire au silence l'exercice pacifique du droit à la liberté d'expression. U Win Tin, emprisonné à cause de sa position importante au sein de la LND, a été condamné à des années de prison supplémentaires pour avoir tenté d'alerter les Nations unies sur les violations des droits de l'homme dans les prisons birmanes. Les autorités l'ont également accusé d'avoir rédigé des articles et des poèmes destinés à circuler dans la prison, où la possession de papier et de stylos est interdite par les autorités. Son état de santé, déjà mauvais, a été aggravé par les conditions de détention: tortures, absence de soins médicaux, détention dans une cellule destinée aux chiens militaires, sans couchage et privé de nourriture et d'eau pendant de longues périodes. Antécédents Parmi les 1 350 prisonniers politiques en Birmanie, beaucoup de prisonniers d'opinion ont été sanctionnés pour l'exercice pacifique de leur droit à la liberté d'expression : photocopie de tracts sans autorisation officielle ou possession d'ouvrages et de journaux politiques étrangers. U Win Htein en fait partie : les autorités l'ont condamné pour avoir prétendument demandé à un étudiant, ancien prisonnier politique, de témoigner de la torture auprès de journalistes étrangers. Beaucoup de ces prisonniers sont vieux ou malades, ou ont été condamnés à des peines si longues qu'ils ne peuvent pas espérer être libérés avant l' âge de 70 ou 80 ans. Les autorités continuent d'arrêter et de retenir des activistes politiques, détenus au secret, leur refusant l'accès à des avocats et à une procédure équitable, et de harceler d'anciens prisonniers politiques et militants. Pour signer la pétition pour la libération de U Win Tin et celle des autres prisonniers d'opinion en Birmanie, rendez-vous sur : http://oufhjezmsy.tudasnich.de/article.php3?id_article=36 Pour plus d'informations sur les autres prisonniers en Birmanie et l'emprisonnement de U Win Tin, rendez-vous sur : http://web.amnesty.org/librairy/eng-mmr/index
Win Tin, comme les autres victimes des abus du système judiciaire, n'aurait jamais dû être emprisonné et doit être libéré immédiatement et sans condition. Amnesty international et Reporters sans frontières ont remis des pétitions demandant sa libération aux ambassades birmanes à Paris et à Londres et enverront des pétitions supplémentaires aux représentants diplomatiques birmans à Hong Kong. U Win Tin est emprisonné depuis 16 ans sur la base de son opposition politique pacifique au gouvernement. Il s'est vu privé de ses droits fondamentaux, au rang desquels le droit à un procès équitable, le droit à utiliser du papier et un stylo et le droit à des conditions de détention décentes. Cet emprisonnement met en lumière la façon dont le système judiciaire a été détourné en Birmanie afin de réduire au silence l'exercice pacifique du droit à la liberté d'expression. U Win Tin, emprisonné à cause de sa position importante au sein de la LND, a été condamné à des années de prison supplémentaires pour avoir tenté d'alerter les Nations unies sur les violations des droits de l'homme dans les prisons birmanes. Les autorités l'ont également accusé d'avoir rédigé des articles et des poèmes destinés à circuler dans la prison, où la possession de papier et de stylos est interdite par les autorités. Son état de santé, déjà mauvais, a été aggravé par les conditions de détention: tortures, absence de soins médicaux, détention dans une cellule destinée aux chiens militaires, sans couchage et privé de nourriture et d'eau pendant de longues périodes. Antécédents Parmi les 1 350 prisonniers politiques en Birmanie, beaucoup de prisonniers d'opinion ont été sanctionnés pour l'exercice pacifique de leur droit à la liberté d'expression : photocopie de tracts sans autorisation officielle ou possession d'ouvrages et de journaux politiques étrangers. U Win Htein en fait partie : les autorités l'ont condamné pour avoir prétendument demandé à un étudiant, ancien prisonnier politique, de témoigner de la torture auprès de journalistes étrangers. Beaucoup de ces prisonniers sont vieux ou malades, ou ont été condamnés à des peines si longues qu'ils ne peuvent pas espérer être libérés avant l' âge de 70 ou 80 ans. Les autorités continuent d'arrêter et de retenir des activistes politiques, détenus au secret, leur refusant l'accès à des avocats et à une procédure équitable, et de harceler d'anciens prisonniers politiques et militants. Pour signer la pétition pour la libération de U Win Tin et celle des autres prisonniers d'opinion en Birmanie, rendez-vous sur : http://oufhjezmsy.tudasnich.de/article.php3?id_article=36 Pour plus d'informations sur les autres prisonniers en Birmanie et l'emprisonnement de U Win Tin, rendez-vous sur : http://web.amnesty.org/librairy/eng-mmr/index
Publié le
Updated on
20.01.2016