Le gouvernement met fin à l'interdiction de Freedom FM
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Reporters sans frontières salue la décision du ministre de la Communication Pierre Moukoko Mbonjo de lever les scellés sur les locaux de la station privée Freedom FM, le 14 juillet 2005, après deux ans de censure. « La fin de cette période noire pour Freedom FM est une bonne nouvelle pour la liberté de la presse au Cameroun, a déclaré l'organisation. Nous soutenons Pius Njawé, fondateur de Freedom FM, dans son combat pour émettre en toute liberté ».
Freedom FM va bientôt recevoir une autorisation provisoire. Les représentants de la radio sont parvenus à un accord avec le gouvernement. Le ministre de la Communication a annulé la plainte contre la radio pour « création illégale d'une entreprise de communications », tandis que Pius Njawé a renoncé à une procédure engagée contre les autorités devant la Commission africaine des droits de l'homme.
Selon Pius Njawé, la mise sous scellé depuis mai 2003 a entraîné une « catastrophe financière ». L'accès aux locaux était impossible et des infiltrations d'eau ont endommagé le matériel. Les deux tiers de l'équipement seraient à remplacer. L'investissement initial pour ce projet était de 60 millions de CFA (environ 92 000 euros).
Le 23 mai 2003, à la veille du lancement prévu de Freedom FM, des éléments du Groupement mobile d'intervention ont posé des scellés sur les locaux de la radio. Freedom FM fait partie du groupe de presse Le Messager. Pius Njawé a été emprisonné à plusieurs reprises, notamment à la fin des années 90 pour avoir critiqué le régime du président Paul Biya.
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Updated on
20.01.2016