Jeux Olympiques d’hiver 2022 en Chine : RSF et une coalition d’ONG appellent à un élargissement du boycott diplomatique
Reporters sans frontières (RSF) et une coalition de 242 organisations appellent à un élargissement du boycott diplomatique des Jeux olympiques d'hiver de 2022 en réponse aux violations systématiques des droits humains perpétrées par le gouvernement chinois.
Dans une déclaration commune publiée le 27 janvier 2022, Reporters sans frontières (RSF) et une coalition de 242 ONG de défense des droits humains ont appelé davantage de gouvernements à se joindre au boycott diplomatique des Jeux olympiques d'hiver de 2022, qui débuteront le 4 février en Chine, en signe de protestation contre les violations massives commises par le régime, en particulier la persécution des journalistes.
“La communauté internationale ne peut ignorer le bilan désastreux du président Xi Jinping en matière de droits humains et ne doit pas lui permettre d’instrumentaliser les Jeux olympiques pour dissimuler ses crimes, estime le directeur du bureau Asie de l'Est de RSF, Cédric Alviani, qui appelle davantage de gouvernements à se joindre au boycott diplomatique des Jeux olympiques d'hiver 2022 pour montrer leur opposition aux méthodes autoritaires du régime chinois et manifester leur soutien aux 129 journalistes et défenseurs de la liberté de la presse qu'il détient actuellement.”
À ce jour, plusieurs gouvernements, dont l'Australie, le Canada, les États-Unis, le Japon, la Lituanie et le Royaume-Uni ont annoncé un boycott diplomatique des Jeux en réponse aux violations des droits humains perpétrées par le gouvernement chinois et n'enverront aucun haut responsable aux cérémonies d'ouverture et de clôture.
RSF a récemment publié Le grand bond en arrière du journalisme en Chine, une enquête inédite qui révèle la campagne de répression sans précédent menée ces dernières années par le régime chinois contre le journalisme et le droit à l'information dans le monde entier.
La Chine figure au 177e rang sur 180 au Classement de la liberté de la presse publié par RSF en 2021, soit seulement deux places au-dessus de la Corée du Nord, pays dans lequel le journalisme est réduit à la propagande d’État.
Lire la déclaration en pièce jointe :