Deux mois après l'arrestation de Ching Cheong, dix mille cinq cents signatures en faveur de sa libération

Reporters sans frontières et la Hong Kong Journalists Association ont adressé au président chinois Hu Jintao 10 500 signatures recueillies lors d'une pétition pour la libération de Ching Cheong (photo), correspondant à Hong Kong du quotidien singapourien Straits Times. Des centaines de journalistes ont déjà participé à cette campagne en faveur de leur confrère détenu au secret à Pékin depuis près de deux mois.

Deux mois jours pour jour après l'arrestation par la police chinoise du journaliste Ching Cheong, une pétition signée par 10 500 personnes de 25 pays différents a été adressée aujourd'hui au président chinois Hu Jintao et au futur chef de l'exécutif de Hong Kong, Donald Tsang, pour demander sa libération. Des centaines de journalistes d'Asie, d'Europe et des Amériques ont demandé la libération de leur confrère du quotidien singapourien Straits Times, accusé injustement d'espionnage. Des milliers de citoyens de Hong Kong, de Singapour, de Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni ou de France ont apporté leur soutien à ce journaliste respecté. La pétition - notamment signée par la présidente de la Hong Kong Journalists Association, Ping Ling, et le directeur de Reporters sans frontières, Robert Ménard - est toujours disponible sur la page www.petition-chingcheong.org. Par ailleurs, le Club des correspondants étrangers de Chine a adressé une lettre au président chinois demandant la libération de Ching Cheong. En moins de deux semaines, dix mille personnes à travers le monde ont voulu apporter leur soutien à ce journaliste emprisonné. Le gouvernement chinois doit entendre cet appel et libérer Ching Cheong. Rappel des faits : Le ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé, le 31 mai 2005, que Ching Cheong, correspondant du quotidien singapourien Straits Times, avait avoué être un « espion à la solde d'agences étrangères ». Le journaliste hongkongais, résident permanent de Singapour et détenteur du passeport britannique spécial "British National Overseas" (BNO, spécifique aux Hongkongais), avait été appréhendé par la police chinoise le 22 avril, à Canton (sud de la Chine). Il est détenu au secret à Pékin. signer l'appel international pour Ching Cheong
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Updated on 20.01.2016