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Dans une liste mise à jour en temps réel, Reporters sans frontières  dévoile, à l’occasion du deuxième anniversaire du mouvement de protestation “Femme, vie, liberté” déclenché après la mort de Masha Amini, le bilan de la répression.

En août dernier, le président iranien a accepté de demander aux agences gouvernementales de retirer les plaintes déposées contre des journalistes.

Pas moins de 25 journalistes ont été accusés de crime contre l’humanité pour la mort d'un manifestant durant la répression de la révolte de juillet.

Presque deux ans après avoir été condamné à 12 ans de prison pour “détournement de fonds publics” et alors qu’il est arbitrairement détenu depuis huit ans déjà, Amadou Vamoulké, vient d'être condamné à 20 ans de prison pour une affaire similaire.

Accusés de conspiration et de complicité dans les meurtres de manifestants lors des révoltes étudiantes et en détention provisoire depuis quatre jours, les journalistes Farzana Rupa et Shakil Ahmed, ont vu leur détention provisoire prolongée de cinq jours

Ayant recensé au moins six cas d’attaques en moins d’un mois, Reporters sans frontières (RSF) alerte sur une augmentation inquiétante des menaces et des agressions contre la presse en Équateur.

Plus de trois ans après son inculpation pour “espionnage”, les poursuites infondées contre la journaliste d’investigation Rozina Islam ont enfin été abandonnées, le 14 août.

Représentant plus d’un tiers des acteurs visés par la loi sur les “agents de l’étranger”, les médias indépendants constituent de loin le premier secteur ciblé par cette loi.