Pour la libération immédiate de Jose Rubén Zamora, directeur du journal elPeriódico, détenu dans des conditions indignes !
Soutenez la campagne de Reporters sans frontières (RSF) pour la libération de Jose Rubén Zamora, détenu dans des conditions indignes depuis le 29 juillet 2022, et condamné en juin à six ans de prison, sans procès équitable. Il risque une peine encore plus longue en appel.
Que s'est il passé ?
José Rubén Zamora a été arrêté le 29 juillet 2022, cinq jours après la publication par El Periódico d'enquêtes sur des affaires de corruption impliquant le cercle proche du président Alejandro Giammattei. Huit anciens collaborateurs du journal sont aussi visés pour obstruction à la justice, par une autre instruction ouverte contre José Rubén Zamora,. La plupart d'entre eux ont quitté le Guatemala, tout comme l’épouse du patron de presse, qui a dû prendre la route de l’exil à la veille du verdict. Cela fait plus d'un an que le journaliste Jose Rubén Zamora est incarcéré. Victime d’un acharnement judiciaire, il a été condamné pour des charges fallacieuses en juin 2023 à six ans de réclusion. Sa condamnation, à dix jours du premier tour de l'élection présidentielle, avait pour but de semer la terreur et de dissuader les journalistes de publier des enquêtes qui pourraient déranger le pouvoir.
Lors d’une visite en prison de RSF et de deux autres organisations de la liberté de la presse au Guatemala en mai dernier, Jose Rubén Zamora, qui a perdu 16 kilos depuis son emprisonnement, a confié être victime de torture psychologique. Sa cellule a été infestée d’insectes le premier mois et il a été régulièrement soumis à des privations de sommeil par les autorités pénitentiaires.
“Je suis un prisonnier politique et j’ai été traité comme tel”
Qui est José Rubén Zamora ?
Jose Rubén Zamora est l'un des plus grands noms du journalisme au Guatemala, fondateur de trois journaux dont elPeriódico qu’il a fondé en 1996 et s’est illustré depuis toujours pour ses enquêtes explosives dénonçant la corruption des élites au pouvoir. Victime d’un harcèlement judiciaire, qui s’est accentué sous la présidence d'Alejandro Giammattei, croulant sous les amendes, elPeriódico a été contraint de mettre la clef sous la porte en mai dernier.
Ce que demande RSF et ce qui a été fait pour atteindre cet objectif
Il est clair que Jose Rubén Zamora est un bouc émissaire, et que sa condamnation est utilisée pour envoyer un message à toute la profession. Au cours d’une mission commune dans le pays en mai dernier, RSF a pu constater le harcèlement judiciaire visant les journalistes qui enquêtent sur la corruption, ou couvrent simplement les procès visant des personnalités proches du pouvoir. Cette criminalisation de la profession s'est accrue ces dernières années, poussant au moins une vingtaine de journalistes à l'exil, selon l'Association des journalistes du Guatemala (APG).
La démocratie et le journalisme sont en péril au Guatemala. La condamnation sans procès équitable de Jose Rubén Zamora et l’acharnement judiciaire contre son journal, sont inacceptables. Signez la pétition #FreeZamora !
Engaje-se
1. Signer
Garantir os meios para seguirmos nossa luta
2. Relayer
Ce kit contient :
Des visuels à partager sur vos différents médias sociaux
Des images couverture pour vos médias sociaux
Nous avons besoin de vous pour relayer cette campagne et faire connaître le sort de Zamora.
Pour aider à sa libération, vous pouvez partager des visuels, relayer la pétition. Chaque geste compte !
Postez chaque visuel en mentionnant le compte de RSF et utilisant le hashtag #FreeZamora