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- 蘇利南
- 新聞稿
Avec peu d’attaques dirigées contre les journalistes et un paysage médiatique varié, le Surinam affiche un bon score en matière de liberté de l’information. On peut cependant déplorer un manque de formation et de ressources, et surtout une loi sur la diffamation très sévère qui prévoit des sanctions allant d’un à sept ans de prison pour « expression publique de haine » envers le gouvernement. Le très controversé président Desi Bouterse, revenu au pouvoir par les urnes en 2010 puis réélu en 2015, a manœuvré pour être amnistié du crime de 15 opposants politiques, dont cinq journalistes.