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Un climat de haine et de méfiance alimenté par le président Bolsonaro

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Menaces, agressions, assassinats... Le Brésil demeure un pays particulièrement violent pour la presse, et les journalistes y sont fréquemment assassinés pour leur travail. Dans la plupart des cas, ces reporters, animateurs radio, blogueurs et autres acteurs de l’information tués couvraient et enquêtaient sur des thèmes liés à la corruption, aux politiques publiques ou au crime organisé, plus particulièrement dans les petites et moyennes villes du pays, dans lesquelles ils sont plus vulnérables. Le travail de la presse brésilienne est devenu particulièrement complexe depuis l’accession au pouvoir de Jair Bolsonaro en 2018. Insultes, dénigrements, stigmatisations et humiliations des journalistes sont devenus la marque de fabrique du président brésilien. Dès qu’une information contraire à ses intérêts ou à ceux de son administration est rendue publique, il n’hésite pas à les attaquer violemment, entretenant un climat de haine et de méfiance envers le journalisme au Brésil. La pandémie du coronavirus a par ailleurs révélé de graves difficultés d'accès à l'information et de nouvelles attaques du président contre la presse, qu'il considère responsable de la crise et dont il a fait un véritable bouc émissaire. Le paysage médiatique reste par ailleurs très concentré dans le pays, autour notamment de grandes familles d’industriels, souvent proches de la classe politique. Le secret des sources est régulièrement mis à mal, et de plus en plus de journalistes sont visés par des procédures judiciaires abusives.

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