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Les violences contre les journalistes ne faiblissent pas

Les journalistes enquêtant sur la corruption, le crime organisé et les crimes de guerre sont souvent victimes de campagnes de harcèlement dans ce pays où la diffamation est pénalisée, et où l’insulte à « la République, son emblème, son hymne national ou drapeau » est passible d’une peine de trois ans de prison. Plus grave, depuis 2013, les propos jugés « humiliants » relèvent du pénal. Cependant en 2020, plusieurs tribunaux ont tranché en faveur des journalistes lors des poursuites pour diffamation les concernant. L’ingérence du gouvernement dans la gestion de la télévision publique HRT persiste. En outre, la direction de cette dernière continue à poursuivre en justice les journalistes qui se plaignent ouvertement des conditions de travail au sein de la télévision publique et a même porté plainte contre l’Association des journalistes croates. Les attaques physiques, les menaces et la cyberviolence contre les journalistes demeurent un problème majeur dans le pays, sans que cela provoque de réactions des autorités. La pandémie de Covid-19 a aggravé la crise financière dans les médias et réduit les salaires dans les rédactions, poussant le syndicat de journalistes à demander au gouvernement d'intervenir en faveur des journalistes freelance. Certaines mesures économiques ont été introduites durant l'été, mais elles ne bénéficient pas à tous les médias.

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